Letter Bee Vol.2 : Critiques

Le petit Lag a décidé de devenir un Letter Bee, pour suivre les pas de Gauche, et dans le but de retrouver un jour sa mère. Accompagné de Niche et de Steack, le voici arrivé à la ville cul-de-sac, Kyrie, où il doit emprunter le pont Bifrost pour se rendre à Yusari. Mais les choses se compliquent dès lors qu’il se fait subtiliser son laisser passer…

Paru le même jour que le première volume, ce tome se dévore tout aussi passionnément ! Si Gauche est étrangement absent, on s’intéresse d’avantage à Niche, qui souhaite devenir le « dingo » (compagnon) de Lag. Cette jeune fille au visage souvent placide, mais au caractère bien trempé tout de même, rappellera à certains le personnage de Sando du Nouvel Angyo Onshi, ou encore Eve de Black Cat. D’ailleurs toutes les trois excellent au corps à corps, même si Niche a pour elle des pouvoirs assez particuliers. Sa dévotion envers Lag est assez touchante, bien qu’un peu trop facile et attendue.

Dans la première partie, l’auteur continue de jouer sur les émotions, notamment avec l’histoire de Neri. Certains pourront être rapidement agacés par l’excès de liquide lacrymal versé à chaque page, mais cela s’intègre dans le caractère assez mélancolique de ce manga. Fort heureusement, la trame générale s’étoffe également avec l’apparition de certains personnages charismatiques, qui feront très certainement de multiples apparitions tout au long du récit. La seconde partie se centre quand à elle sur l’examen des Letter Bees, et fort heureusement, on ne tombe pas dans le piège d’une succession d’épreuves à rallonges : en bon futurs facteurs, les candidats doivent… apporter une lettre !

En seulement deux tomes, l’univers de Letter Bee est déjà très bien décrit, s’éclairant au fur et à mesure de la progression du petit héros vers la capitale. De plus, en guise de bonus de fin, un personnage énigmatique revient sur les évènements du tome en apportant un complément d’information ! A noter que Kana nous gratifie également d’une biographie du mangaka, Hiroyuki Asada, en complément d’une édition de très bonne qualité.