Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 22 Avril 2009
"Ce n'est la faute de personne en particulier..."
Voilà le dernier tome de cette série. "Enfin", "ouf", ou alors "non, pas déjà!". En tout cas, on se pose tous plus ou moins les mêmes questions lorsqu'on commence ce septième volume: comment va-t-il se terminer? Qu'adviendra-t-il de Chisé, Shûji, et de tous les autres? C'est alors en le parcourant, en le lisant avec attention, en prenant soin de ne rater aucun mot, aucun geste, aucune larme, qu'on arrive indéniablement à la fin de ce récit, qui nous semblait ne pas en avoir une. Shin Takahashi nous donne alors tout: doutes, peur, violence, bonheur, amour, mais aussi mort. Des morts à en tomber, des milliers, des milliards de cadavres qui s'empilent, à perte de vue, à ne plus savoir où les mettre. Mais avant cela, on observe un renouveau, ou un semblant. Quoique... tout comme ces habitants de cette ville calme et paisible, la seule d'ailleurs, on espère une renaissance. Cultiver une terre, aimer ses proches, s'entraider, prendre soin de ceux qu'on aime. Voilà des gestes tout à fait naturels pendant des moments si difficiles, mais qui, parfois, nous font penser à la fin. L'homme se débat sans cesse pour rester parmis les siens, il s'accroche à la vie avec fougue et insistance, jusqu'au dernier instant.
Shûji, ce pauvre adolescent, lui, si amoureux, on se demande alors où il puise sa force, celle qui le guide vers la vie... l'amour peut-être.
Des scènes poignantes, touchantes, dures, parcourent alors le tome. On découvre une Chisé changée, mais l'humanité en chacun paraît éternelle. Il est beau de voir tous ces habitants à l'ouvrage, croyant à un futur meilleur. Les enfants recommencent à jouer, à se réunir en club. On croit au lendemain. Le soleil est beau Mais la peur, toujours présente, efface bien vite ces petits moments de calme.
Les parents de Shûji semblent à l'image de tous parents qui aiment leurs enfants, ceux qui, sans cesse, se démènent pour leur bonheur, et leur souhaitent le meilleur. On a toujours l'impression que nos parents savent tout, qu'ils sentent tout, et qu'ils ne se trompent jamais. "Sois fort". Cette ultime parole d'un père débordant d'amour pour les siens nous met alors sur la voie. Dorénavant, rien ne sera facile, et il faudra à ce fils plus de courage que quiconque n'en a eu auparavant.
Ce dernier tome, sensible, blessant, beau... nous met hors d'haleine. L'impression d'avoir lu un roman se fait sentir, tellement les monologues sont présents, tellement les images sont parlantes. L'auteur, toujours là, nous accompagne, accompagne ses héros dans ce combat et cette souffrance. Vraiment, "Larme Ultime" nous aura fait frissonner, verser des larmes, peut-être plus qu'on ne s'y attendait au départ.
lovehina68
Voilà le dernier tome de cette série. "Enfin", "ouf", ou alors "non, pas déjà!". En tout cas, on se pose tous plus ou moins les mêmes questions lorsqu'on commence ce septième volume: comment va-t-il se terminer? Qu'adviendra-t-il de Chisé, Shûji, et de tous les autres? C'est alors en le parcourant, en le lisant avec attention, en prenant soin de ne rater aucun mot, aucun geste, aucune larme, qu'on arrive indéniablement à la fin de ce récit, qui nous semblait ne pas en avoir une. Shin Takahashi nous donne alors tout: doutes, peur, violence, bonheur, amour, mais aussi mort. Des morts à en tomber, des milliers, des milliards de cadavres qui s'empilent, à perte de vue, à ne plus savoir où les mettre. Mais avant cela, on observe un renouveau, ou un semblant. Quoique... tout comme ces habitants de cette ville calme et paisible, la seule d'ailleurs, on espère une renaissance. Cultiver une terre, aimer ses proches, s'entraider, prendre soin de ceux qu'on aime. Voilà des gestes tout à fait naturels pendant des moments si difficiles, mais qui, parfois, nous font penser à la fin. L'homme se débat sans cesse pour rester parmis les siens, il s'accroche à la vie avec fougue et insistance, jusqu'au dernier instant.
Shûji, ce pauvre adolescent, lui, si amoureux, on se demande alors où il puise sa force, celle qui le guide vers la vie... l'amour peut-être.
Des scènes poignantes, touchantes, dures, parcourent alors le tome. On découvre une Chisé changée, mais l'humanité en chacun paraît éternelle. Il est beau de voir tous ces habitants à l'ouvrage, croyant à un futur meilleur. Les enfants recommencent à jouer, à se réunir en club. On croit au lendemain. Le soleil est beau Mais la peur, toujours présente, efface bien vite ces petits moments de calme.
Les parents de Shûji semblent à l'image de tous parents qui aiment leurs enfants, ceux qui, sans cesse, se démènent pour leur bonheur, et leur souhaitent le meilleur. On a toujours l'impression que nos parents savent tout, qu'ils sentent tout, et qu'ils ne se trompent jamais. "Sois fort". Cette ultime parole d'un père débordant d'amour pour les siens nous met alors sur la voie. Dorénavant, rien ne sera facile, et il faudra à ce fils plus de courage que quiconque n'en a eu auparavant.
Ce dernier tome, sensible, blessant, beau... nous met hors d'haleine. L'impression d'avoir lu un roman se fait sentir, tellement les monologues sont présents, tellement les images sont parlantes. L'auteur, toujours là, nous accompagne, accompagne ses héros dans ce combat et cette souffrance. Vraiment, "Larme Ultime" nous aura fait frissonner, verser des larmes, peut-être plus qu'on ne s'y attendait au départ.
lovehina68