Kuroko's basket Vol.21 : Critiques

Les lycées de Shutoku et de Rakuzan continuent de s’affronter, laissant ses spectateurs immerger dans une grande tension. Qui de Midorima ou d’Akashi, l’ancien capitaine des membres de la GM, gagnera ? Il est évident que l’équipe de Midorima est quelque peu en position défavorable face au monstre dénommé Akashi.

Tadatoshi Fujimaki nous propose une fin de match des plus intéressants, mettant partiellement en lumière le passé des membres de la GM. Nous assistons à une véritable guerre aux capacités et aux dons. Peut-être même trop. Il est vrai que la fin du jeu est des plus plaisante et intrigante à suivre, mais il est dommage que la surenchère finisse par prendre le pas sur les autres valeurs du basket. Mais, heureusement pour nous, l’auteur se rattrapera par la suite. Et comment. Le mangaka nous offrira une confrontation au sommet entre deux autres titanesques rivaux. Seirin et Kaijo, représenté par le membre de la GM, Kise.

Les deux lycées se connaissent bien puisqu’ils se sont déjà affrontés par le passé. Tout comme nos héros connaissent bien le personnage de Kise, capable de reproduire parfaitement les techniques de ses adversaires. Ce match se déroulera à l’antithèse de ce qui s’est passé durant l’affrontement entre les lycées de Shutoku et de Rakuzan. Ce qui fera ici la différence, ce sont les autres valeurs du basket. Le jeu collectif, la confiance et la solidarité entre ses partenaires. Ce sera également l’opportunité pour certains personnages secondaires de s’illustrer face aux talents bruts que sont Kuroko, Kagami ou encore Kise. Le mangaka mettra ainsi en évidence un match rondement mené et des plus riches. Un match aussi intelligent, que plaisant et fort. Non, Tadatoshi Fujimaki n’a pas encore oublié le réel sens de ce qu’est le sport, et plus spécifiquement le basket.

Nous ressortons dès lors des plus conquis et satisfaits de ce présent volet. L’auteur ne se perd pas encore totalement dans la surenchère pure. Kuroko’s basket n’a donc pas encore fini de nous montrer sa force et son authenticité. Vivement la suite !