Kurohime Vol.13 : Critiques

Kurohimé a réussi à emmener Zéro et Rei loin des champs de bataille, mais le Dieu de la Mort des Matérenns a élu domicile dans le corps de Rei ! Qui plus est, l'ancien chef de la Horde Sauvage ayant dérobé les fonds de l'armée de délibération, le groupe de Kurohimé est conduit sans ménagement au terrible château-prison d'Alcatraz pour y être exécuté !

Quel malheur pour nos héros : à peine sortis de leur grande bataille contre le Palais du Lion, ces derniers se retrouvent prisonniers à Alcatraz, une prison gigantesque et horrible dont il est impossible d'en sortir vivant... De plus, le fait que le Dieu de la Mort des Matérenns se soit logé dans le corps de Rei n'arrange pas les choses car celui-ci devient peu à peu incontrôlable et épris d'une haine sans limite... Comment Kurohimé et ses alliés vont-ils pouvoir se sortir de ce pétrin ?

Dans ce tome l'auteur revient sur un ton similaire au onzième volet de la série, c'est-à-dire l'arrivée dans un nouveau lieu toujours aussi impressionnant. Nos héros doivent être tactiques pour sortir de cette infâme prison mais cela est loin d'être chose aisée. Cependant, l'action va prendre une tournure des plus étranges, notamment avec la transformation de Rei et l'apparition d'un squelette armagicien qui cache un secret qui sera vite révélé...
Le tome se conclut avec un gros chapitre sur une armagicienne enfant qui a la capacité de prédire l'avenir, mais cela au dépend de sa mère qui la manipule et ce dans une grande cruauté car ces pouvoirs d'armagie donnent souvent la mort. Il faut d'ailleurs bien avouer que ce chapitre, bien que sympathique à lire, est un peu perdu dans la narration, et autant dire qu'on a l'impression que l'auteur commence depuis peu à se perdre dans ses idées. Il n'y a plus de réel fil conducteur et nos héros sont embarqués dans des aventures toujours imprévues : cela n'est pas un mal en soi mais vu qu'il ne reste plus que 5 tomes on aimerait les voir s'approcher de leur but...

Un tome assez sympa en somme bien qu'on ait donc cette impression que l'auteur commence à s'égarer légèrement. Accordons lui ce fait pour l'instant mais il sera difficile de continuer avec un rythme pareil dans les volumes suivants...