Kuma Kuma Kuma Bear Vol.3 - Actualité manga
Kuma Kuma Kuma Bear Vol.3 - Manga

Kuma Kuma Kuma Bear Vol.3 : Critiques

Kuma Kuma Kuma Bear

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 14 Septembre 2021

Affublée de son étonnant et mignon costume d'ours aux capacités surpuissantes, Yuna, autrefois recluse dans notre monde, s'habitue petit à petit à sa nouvelle vie dans l'univers de fantasy où elle a été propulsée. Ses premiers exploits ne sont pas passés inaperçus, en lui permettant de découvrir et de gagner des compétences, de lier des premières amitiés notamment avec la jeune Fina, et même de se construire une belle maison ourse sur deux étages ! Bref, tout se passe plutôt bien pour elle jusqu'à présent... Alors, quelles conséquences auront les nouveaux petits problèmes qui l'attendent ?

Après deux premiers volumes assez séduisants, l'adaptation par Sergei du light novel de Kumanano se poursuit ici à bon rythme... voire peut-être même à un rythme un peu trop soutenu, puisque concrètement, il se passe un paquet de choses dans ce troisième opus que l'on peut clairement diviser en quatre étapes.
Ainsi, Yuna devra d'abord trouver une solution concernant Tylmina, la mère malade de Fina et Shuri, notamment en poussant le sympathique aventurier Gentz à être plus sincère envers ses sentiments... sera-t-il l'homme à même de soutenir la petite famille, mise à mal depuis la mort du mari de Tylmina ?
Puis notre héroïne rencontrera Cliff, le seigneur de la cité de Crimonia, un homme sur qui elle a un a priori plutôt négatif... Est-il un seigneur juste ou pas ? Difficile de se prononcer de manière catégorique pour le moment, même si c'est homme, au fil du volume, n'apparaît pas toujours très net.
C'est ensuite dans un village que la jeune fille-ourse se rendra afin d'y constater les dégâts causés par la vipère noire, un monstre gigantesque ayant déjà tué plusieurs habitants. A la base là pour une simple mission de reconnaissance, elle est toutefois bien décidée à juger par elle-même si elle sera capable d'éliminer seule cette créature très puissante, et n'hésitera pas si besoin à lui faire face !
Enfin, en découvrant en ville que l'orphelinat est mal en point, délaissé par le seigneur et que ses jeunes pensionnaires meurent de faim, elle entreprend de trouver des solutions pour permettre aux orphelins de vivre dans de meilleures conditions.

En somme, beaucoup de petites étapes qui, forcément, apparaissent alors un peu rushées dans certains cas. Le meilleur exemple étant sans doute l'affaire de la vipère noire: on devine bien que les auteurs ne s'attardent pas trop sur les dégâts et morts qu'elle a déjà causés afin de ne pas trop alourdir un récit qui veut rester léger, mais à l'arrivée le ton est un peu bancal, avec un combat contre le serpent très classique et rapide et, surtout, une ambiance restant un peu trop légère quand on se dit qu'il y a eu des morts. Mais si l'on passe outre ce sentiment de rapidité qui peut régner parfois, il y a assurément pas mal de choses plus convaincantes qui perdurent. Ici, Yuna a forcément l'occasion d'élargir encore son cercle de connaissances (dont le seigneur Cliff, une personnalité importante) grâce à ses exploits, d'acquérir quelques nouvelles compétences, de découvrir différentes petites choses sur cet univers (notamment sur les oeufs)... et, surtout, elle séduit toujours dans le petit tempérament qu'elle montre. Elle veut être la seule à décider si elle sera apte à se confronter à la vipère noire, est touchée par ces orphelins qui lui rappellent l'époque où elle-même était isolé dans notre monde, démontre toujours un certain sens de la justice et de l'égalité (elle veut payer les villageois pour leurs cotcots même si eux ne veulent pas, par exemple), et ouvre ainsi toujours plus son monde, chose qu'elle n'avait jamais su faire dans sa précédente vie.

On reste alors sur une lecture sympathique, certes rapide dans ses avancées et plutôt lisse dans ses petits problèmes, mais portée par l'ambiance assez légère souvent réussie et surtout par une héroïne qui montre beaucoup de bonnes choses.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs