Koibana - L'amour malgré tout Vol.1 - Actualité manga

Koibana - L'amour malgré tout Vol.1 : Critiques

Koibana! - Koiseyo Hanabi

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 03 Avril 2012

Alors que Parfait Tic est à quelques tomes de s’achever, voilà que Panini nous propose de retrouver Nagamu Nanaji dans une nouvelle œuvre : Koibana – L’amour malgré tout !

Bonjour ! Je suis Nanpa, le chien de la famille Marui, et je ne regrette pas d’avoir été recueilli par eux, même s’il y a beaucoup de grabuges. Ces grabuges on les doit notamment à Hanabi Marui, deuxième d’une fratrie de trois sœurs et ma maîtresse (que j’appelle maman) avec laquelle je suis le plus proche. Ce qu’il faut savoir de ma maman c’est que c’est une véritable misandre ; tout contact avec un homme lui fait horreur et peur, alors elle espère bien évidemment rentrer dans son nouveau lycée sans aucun garçon à l’horizon. Mais malheureusement pour elle, le lycée dans lequel elle se retrouve est composé en grande majorité de garçons…

Hum… Nanpa, puis-je reprendre à présent la parole ! Bon, hum, autant dire que le récit part sur des bases simples et stéréotypés telles que la fille devenue totalement misandre simplement du fait qu’elle a vu quelques poils par ci par là chez les garçons, l’histoire d’amour qu’on voit déjà arriver à des kilomètres avant même qu’elle ait commencée, etc. Malgré cela, on se laisse prendre facilement au jeu, l’auteure met en place un récit certes simple et plein d’archétypes mais efficace et qui ne tourne par en rond. De plus, avoir en face de nous une héroïne joyeuse, dynamique et loin de la naïveté a de quoi renforcer le goût de la lecture.

La mangaka n’hésite pas non plus à exagérer le paradoxe entre les filles du lycée qui n’arrêtent pas de s’exciter à la vue des garçons et l’horreur qu’a Hanabi à la vue des humains plein de poils et de sueur. Et il faut avouer que cela marche étonnamment bien, on prend plaisir à voir la jeune fille être dans tous ses états et de voir toutes les situations cocasses qui ne cessent de la pousser vers le contact des mâles contre son gré. Toutefois, savoir que chaque personnage secondaire se retrouve quelque peu caricaturé pourra agacer certains lecteurs.

Comme vous avez pu constater la présence d’un intrus qui s’est immiscé dans ma chronique, l’auteure n’a pas hésité à laisser de temps à autres la parole à Nanpa, le chien de notre héroïne, lors de la lecture de ce premier volume, ce qui devrait se répéter dans les prochains opus. Une prise de liberté donc très sympathique et originale. Toutefois au départ, il faut un petit temps de réflexion avant de détecter qu’il s’agit du chien qui parle, et non pas de Hanabi elle-même. Cette prise de parole par Nanpa ne se borne pas au simple fait que ce soit mignon puisque très vite les pensées du chien deviennent la voix qui clarifie les choses alors que tous les autres personnages, surtout Hanabi, ne savent pas ce qu’il en retourne. Mais que le lecteur se rassure, l’auteure exploite au mieux cet élément tout en évitant de trop en faire.

Pour ce qui est de la mise en place de l’histoire d’amour, la mangaka arrive à ne pas dissiper en deux temps trois mouvements le mal dont souffre Hanabi (ce qui est hélas assez récurrent dans les shojos romantiques), et en même temps à faire éclore des sentiments amoureux chez notre héroïne. Pourtant les différents assauts de Chikai Uno, le beau et attirant garçon du lycée, aura de quoi énerver à certains moments. Bien évidemment l’appréciation du personnage variera d’un lecteur à un autre.

Du côté du dessin, pour ceux qui connaissent l’auteure de Parfait Tic, ils reconnaîtront sans peine le trait de Nagamu Nanaji, par contre, pour les lecteurs qui ne connaissent pas du tout l’auteure, son trait paraîtra des plus banals. Comme la mangaka n’est pas à sa première œuvre on ne s’étonnera pas de voir une maîtrise évidente des techniques de dessin et de décor typique à tout shojo.

Pour ce qui est de l’édition, la traduction est correcte et on voit défiler toute une palette de phylactères se synchronisant selon les sentiments véhiculés, ce qui est le bienvenu. Par contre, on pourra déplorer, comme bien souvent, un papier trop rigide.

En conclusion, on part sur des racines sentimentales classiques, cependant Nagamu Nanaji arrive à tirer son épingle du jeu en mettant en place sans difficulté l’histoire ainsi que les divers protagonistes, tout en insérant des petits éléments qui enrichissent petit à petit le monde de Koibana. Mais ce présent tome reste encore un volet d’introduction assez banal.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs