Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 23 Octobre 2009
Ce neuvième et dernier tome de Kiss me princess est tout simplement incompréhensible à la première lecture. D’ailleurs, le lecteur n’a même pas envie de faire l’effort de comprendre, vu tous les personnages qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau et la situation très compliquée à laquelle on assiste. Tout le monde est réuni pour le grand final … Dereck oblige Jed à mener une rébellion, afin qu’il puisse tuer ce dernier en toute légalité. Seulement, leur père, sorti de nulle part, annonce qu’il savait très bien la tournure que les évènements allaient prendre et qu’il avait tout planifié. En somme, le monarque a prévu de tuer ses deux fils. Ceux-ci, accompagnés de leur marionnette mise en danger dans l’affrontement, sont ainsi tous deux condamner à mort sous sous un prétexte bidon. Mais finalement Jed a échappé à ce tragique destin, grâce à la grandeur d’âme d’un père qui, trois pages avant, n’avait strictement rien à faire de ses fils. Ajoutons à cela un personnage sorti de nulle part qui focalise l’attention sur la mère de Dereck, qu’on ne connait pas vraiment et qui n’a rien à faire là … Bref, le cafouillage total est de mise lorsque tout le monde est rassemblé et que l’auteur nous sort des dénouements fort peu convaincants.
Jed s’en sort donc, et peut couler des jours heureux en compagnie de Nikol … Après avoir assisté au petit bonheur de nos deux héros, on retourne au royaume d’Erin pour assister à la décision de Griffin d’épouser Rainey. C’est le seul moment un tant soit peu intéressant dans ce volume (et encore …) car Griffin propose à Rainey d’annuler le mariage par amour pour elle, afin qu’elle ne s’en sente pas obligée. Et la demoiselle répond que ce n’est pas une mauvaise idée par affection pour Griffin, afin de pas l’obliger à se lier à elle, qu’il n’est pas censé aimer … Finalement, leurs sentiments respectifs sont révélés au grand jour et c’est une heureuse union qui pointe le bout de son nez. Un peu facile, mais attendrissant. Pui, comme le dit si bien l’auteur, « au tour du petit frère, June ! ». Kim Se Young semble vraiment enchainer les situations afin de boucler son histoire, en se débarrassant de tout ce qu’elle n’a pas encore dit. Cela laisse un profond et amer sentiment d’inachevé, de précipitation. Une preuve supplémentaire de la mauvaise maitrise de l’auteur vis-à-vis de son scénario. Et c’est en quelques pages qu’elle précipite la fin du quiproquo et révèle aux amoureux qu’ils sont bien destinés l’un à l’autre, et que le destin ne pourra les séparer … Mièvre au possible. Les bonus n’apportent rien, et la deuxième partie de l’histoire lycéenne finale est fidèle au style de l’auteur : des personnages types, une histoire qui aurait pu être intéressante, un graphisme très dérangeant … Bref, un dernier volume qui arrive enfin, permettant de clore ce titre qui avait bien commencé mais qui s’est embourbé dans les méandres de l’échec. De plus, Saphira n’a pas amélioré ce qu’on pouvait lui reprocher, à savoir des paroles perdues dans d’immenses bulles qui gâchent l’esthétique du manga, ainsi qu’une traduction laissant fortement à désirer (fautes d’inattention, de pluriel, de conjugaison …)
Jed s’en sort donc, et peut couler des jours heureux en compagnie de Nikol … Après avoir assisté au petit bonheur de nos deux héros, on retourne au royaume d’Erin pour assister à la décision de Griffin d’épouser Rainey. C’est le seul moment un tant soit peu intéressant dans ce volume (et encore …) car Griffin propose à Rainey d’annuler le mariage par amour pour elle, afin qu’elle ne s’en sente pas obligée. Et la demoiselle répond que ce n’est pas une mauvaise idée par affection pour Griffin, afin de pas l’obliger à se lier à elle, qu’il n’est pas censé aimer … Finalement, leurs sentiments respectifs sont révélés au grand jour et c’est une heureuse union qui pointe le bout de son nez. Un peu facile, mais attendrissant. Pui, comme le dit si bien l’auteur, « au tour du petit frère, June ! ». Kim Se Young semble vraiment enchainer les situations afin de boucler son histoire, en se débarrassant de tout ce qu’elle n’a pas encore dit. Cela laisse un profond et amer sentiment d’inachevé, de précipitation. Une preuve supplémentaire de la mauvaise maitrise de l’auteur vis-à-vis de son scénario. Et c’est en quelques pages qu’elle précipite la fin du quiproquo et révèle aux amoureux qu’ils sont bien destinés l’un à l’autre, et que le destin ne pourra les séparer … Mièvre au possible. Les bonus n’apportent rien, et la deuxième partie de l’histoire lycéenne finale est fidèle au style de l’auteur : des personnages types, une histoire qui aurait pu être intéressante, un graphisme très dérangeant … Bref, un dernier volume qui arrive enfin, permettant de clore ce titre qui avait bien commencé mais qui s’est embourbé dans les méandres de l’échec. De plus, Saphira n’a pas amélioré ce qu’on pouvait lui reprocher, à savoir des paroles perdues dans d’immenses bulles qui gâchent l’esthétique du manga, ainsi qu’une traduction laissant fortement à désirer (fautes d’inattention, de pluriel, de conjugaison …)
12/12/2007 
