Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 20 Février 2019
La bataille contre l’État de Zhao vient de débuter par une charge du général Moubu. Car le camp ennemi compte de puissants généreux, dont Fûki, cas qui intéresse particulièrement Ouki, récemment promu Grand Général. Et justement, ce dernier confie à l'escadron de Shin une mission aussi importante que périlleuse : contourner le champ de bataille pour prendre la tête de Fûki...
Une bataille importante a été lancée avec le volume précédent, aussi on pouvait compter sur le talent de narration de Yasuhisa Hara pour nous rendre un affrontement palpitant et intense. Ca n'y manque pas car, très rapidement, et contrairement à ce qu'on pouvait attendre étant donné le tome précédent, l'enjeu est fortement centré sur Shin et son groupe, puisque la tâche la plus importante de la bataille lui est confiée. Cela pourrait paraître cliché et peu crédible, mais c'est sans compter l'importance de la stratégie dans une guerre qui justifie totalement le rôle de Shin, à travers le plan d'Ouki.
Alors, c'est bien aux côtés de Shin, Kyoukai et les leurs que le lecteur vibre autour de ce tome. On le comprend immédiatement, la tâche est périlleuse, pour ne pas dire presque impossible, et dépend des talents de commandants de Shin. Ce plan a alors a véritable enjeu narratif et nous permet de comprendre la progression du héros, en plus d'offrir un véritable divertissement intense, car mené d'une main de maître par l'auteur. Le suspense est à son comble jusqu'au dénouement du volume et l'aura de danger entour à chaque fois l'escouade de Shin... Car si on n'est jamais vraiment inquiet pour notre héros, qu'on ne voit certainement pas périr au douzième tome de la série, c'est vers ses hommes que notre inquiétude se dirige. Chacun peut perdre la vie, et à tout instant, ce qui plante une atmosphère lourde, embellie par quelques actes héroïques, qui rend le tome passionnant à chaque page.
Mais comme on le pensait avec l'opus précédent, la force de cette grande bataille est d'accorder une importance à chaque grand personnage du récit, Ei Sei et le Chancelier Ryo mis à part puisque ces derniers sont restés au palais impérial. Que ce soit Ouki, Kyoukai, Heki, Karyo Ten ou tous les anciens membres du Go de Shin, chacun à son rôle à jouer, à sa manière, et Yasuhisa Hara apporte un soin particulier à ne jamais les rendre invisible. C'est donc bien pour eux qu'on a des sueurs froides dans le tome, notamment parce que certains sont souvent à deux doigts d'y passer, ce qui laisse croire que la série amènera, à un moment ou à un autre, ses premières scènes tragiques. Car la guerre, aussi intense soit-elle dans son rendue, n'est pas minimisée dans ses enjeux : les têtes tombes et les cadavres se multiplient, aussi il serait étonnant que la série reste à chaque fois dans cette ambiance héroïque, sans jamais accorder d'importance au facteur tragique. Mais ça... Ce sera à la suite de l'histoire de nous le confirmer.
Une bataille importante a été lancée avec le volume précédent, aussi on pouvait compter sur le talent de narration de Yasuhisa Hara pour nous rendre un affrontement palpitant et intense. Ca n'y manque pas car, très rapidement, et contrairement à ce qu'on pouvait attendre étant donné le tome précédent, l'enjeu est fortement centré sur Shin et son groupe, puisque la tâche la plus importante de la bataille lui est confiée. Cela pourrait paraître cliché et peu crédible, mais c'est sans compter l'importance de la stratégie dans une guerre qui justifie totalement le rôle de Shin, à travers le plan d'Ouki.
Alors, c'est bien aux côtés de Shin, Kyoukai et les leurs que le lecteur vibre autour de ce tome. On le comprend immédiatement, la tâche est périlleuse, pour ne pas dire presque impossible, et dépend des talents de commandants de Shin. Ce plan a alors a véritable enjeu narratif et nous permet de comprendre la progression du héros, en plus d'offrir un véritable divertissement intense, car mené d'une main de maître par l'auteur. Le suspense est à son comble jusqu'au dénouement du volume et l'aura de danger entour à chaque fois l'escouade de Shin... Car si on n'est jamais vraiment inquiet pour notre héros, qu'on ne voit certainement pas périr au douzième tome de la série, c'est vers ses hommes que notre inquiétude se dirige. Chacun peut perdre la vie, et à tout instant, ce qui plante une atmosphère lourde, embellie par quelques actes héroïques, qui rend le tome passionnant à chaque page.
Mais comme on le pensait avec l'opus précédent, la force de cette grande bataille est d'accorder une importance à chaque grand personnage du récit, Ei Sei et le Chancelier Ryo mis à part puisque ces derniers sont restés au palais impérial. Que ce soit Ouki, Kyoukai, Heki, Karyo Ten ou tous les anciens membres du Go de Shin, chacun à son rôle à jouer, à sa manière, et Yasuhisa Hara apporte un soin particulier à ne jamais les rendre invisible. C'est donc bien pour eux qu'on a des sueurs froides dans le tome, notamment parce que certains sont souvent à deux doigts d'y passer, ce qui laisse croire que la série amènera, à un moment ou à un autre, ses premières scènes tragiques. Car la guerre, aussi intense soit-elle dans son rendue, n'est pas minimisée dans ses enjeux : les têtes tombes et les cadavres se multiplient, aussi il serait étonnant que la série reste à chaque fois dans cette ambiance héroïque, sans jamais accorder d'importance au facteur tragique. Mais ça... Ce sera à la suite de l'histoire de nous le confirmer.
Alors, c'est un 12e tome spectaculaire, intense et prenant de bout en bout, que nous offre l'auteur avec la bataille contre Zhao. Décidément, peu importe ses directions, Kingdom captive dans tout ce qui est entrepris. La série reste alors addictive, et le rythme de parution est une véritable aubaine pour le lectorat francophone. Si seulement Meian pouvait stopper l'utilisation des suffixes tels que -san et -sama, qui n'ont rien à faire dans une édition française professionnelle et officielle...
12/12/2023 