King of bandit Jing Vol.5 : Critiques

Oudorobou Jing!

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 22 Mars 2010

"A droite, le perdant faible. A gauche, le perdant fort. La comtesse est la seule gagnante."


Le bal costumé de Zaza, la cité sur les eaux, était un évènement connu dans le monde entier. A chaque représentation, réunissant un demi-million de personnes, la ville dansait et se costumait pour faire oublier les différences. Mais tout changea le jour de la mort du comte de la ville, à cause d'une guerre. Sa disparition fut suivie par celle de son fils, le prince Lemon, tué par ses oncles. Dès lors, la comtesse tomba dans un désespoir qui figea son visage, devant le dissimuler derrière un masque. Et depuis, le bal est devenu un tournoi, où les hommes ne dansent plus, mais se battent...


Les nouvelles aventures de Jing prennent donc place dans un tournoi, appelé Mascorrida (jeu de mot entre mascarade et corrida), où les guerriers du monde entier cherchent à devenir le nouveau prince de Zaza. Ce genre de péripéties est un classique du genre shonen, et habituellement, on aura vite fait de s'en blaser. Mais dans une série aussi fouilie et déjantée comme King of Bandit Jing, cette clarté narrative apporte une respiration totalement inattendue ! En effet, là où les aventures du jeune roi des voleurs partent dans tous les sens, ici le système de duels permet de saisir les évènements à leur juste valeur. On en profite même pour s'intéresser pleinement aux personnages, qui se révèlent alors très creusés. La comtesse, envoutante par son masque de désespoir, mais également la très volontaire princesse Stir et son suivant, Angostura. Notre héros passe alors complètement au second plan, ce qui n'est pas sans nous déplaire, pour une fois !


S'inspirant allègrement de la ville de Venise, la cité de Zaza sait nous apporter une ambiance très particulière, sans aller dans les excès habituels de la série. Les combattants, quant à eux, portent souvent des armures à l'allure mécanique, ce qui n'est pas sans rappeler des récits de cyberpunk à la Gunnm. On regrettera simplement l'insistance sur la fin sur le personnage primaire qu'est Buffle, qui n'en méritait pas tant. Mais pour le reste, ce tome est une très surprenante réussite, totalement inattendue au vu du niveau moyen du reste de la série. Le bonus de fin nous permet même d'en savoir plus sur les noms des différents personnages croisés lors des tomes précédents, noms faisant souvent références à des alcools et autres cocktails. A la votre !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
15 20
Note de la rédaction