Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 11 Décembre 2009
Nouveau tome, nouvel univers pour King of Bandit Jing, avec cette fois un immense complexe pénitentiaire du nom de Seventh Heaven. Voir Jing avec des fers aux poignets a de quoi surprendre mais sa confiance habituelle fait rapidement tomber le doute que l’on peut avoir : le voleur est bien là pour commettre un nouvel exploit ! Malgré la dureté des lieux, le jeune héros parvient une nouvelle fois à déjouer tous les pièges en un tour de main et à se balader au gré de ses envies. Trop facile…
La narration est pourtant un peu plus claire que d’habitude en début de volume, mais malheureusement, tout s’embrouille dès lors que l’auteur fait appel à des rêves pour emprisonner son héros ! On se retrouve alors dans de nouveaux univers barrés, baroques et barbares… Seulement, les différentes transitions entre rêve et réalité sont également bien difficiles à suivre, et une nouvelle fois, on perd le fil de l’intrigue très rapidement. Le lecteur pourra apprécier quelques bonnes idées (comme un adversaire coupé en deux qui continue de se battre), mais la cohérence globale fait malheureusement défaut.
La seconde partie du tome amorce quant à elle un retour aux origines du jeune homme, et de sa rencontre avec le corbeau Kir qui deviendra pour lui un allié inséparable. Le garçon de l’époque est à la tête d’une bande de gamins chapardeurs mais épris d’un certain sens de la justice. Néanmoins, il n’y aura que peu de révélations à la clef, Yuichi Kumakura préférant laisser le flou le plus total sur son personnage principal.
De bonnes idées apparaissent, certains points se corrigent peu à peu, mais la série comporte toujours trop de lacunes pour pouvoir séduire un large public.