Kenshin - le vagabond - Perfect Edition Vol.1 - Actualité manga
Kenshin - le vagabond - Perfect Edition Vol.1 - Manga

Kenshin - le vagabond - Perfect Edition Vol.1 : Critiques

Ruroni Kenshin

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 26 Janvier 2015

Critique 1


Aux côtés des Dragon Ball, Saint Seiya, Gunnm, Akira, et consorts, Kenshin a fait partie de ces titres qui ont démocratisé le manga en France dans les années 1990. Classique parmi les classiques, il a bénéficié d'une édition Kanzenban au Japon, reprise par Glénat sous le nom d'édition Perfect en France dès décembre 2009.


C'est donc avec cette très belle édition que votre serviteur découvre ce manga. Oui, vous avez bien lu. Contrairement aux autres titres cités, je ne connaissais pas Kenshin avant de m'y lancer. Mes chroniques devraient donc retranscrire la découverte, fort d'un regard neutre et vierge sur ce manga dont j'ai toujours entendu du bien.


Mais alors, quid de ce premier volume ? Et bien il y a déjà la forme : cette édition Perfect en est vraiment une. La couverture est superbe, le papier empruntant à un style ancien, rempli d'effets arc-en-ciel. Son seul défaut est d'être un peu fragile sur les rebords de la tranche. L'intérieur est tout aussi louable. Plusieurs chapitres sont tout en couleur, l'encrage est impeccable, les onomatopées japonaises ont été conservées et la traduction refaite : quel plaisir ! De plus, cette édition vieillit bien, mon volume étant en parfait état alors que sa sortie date déjà d'il y a 5 ans !


Et sur le contenu ? L'auteur nous lance directement dans l'histoire, qui s'inspire d'ailleurs de l'Histoire avec un grand « H ». En 1878 à Tokyo, Kenshin Himura est vagabond, errant de ville en ville : il lutte pour la justice sociale en refusant de tuer son adversaire, à l'aide d'un sabre à lame inversée. Pourtant, 10 ans auparavant, lors de l'instauration de l'ère Meiji, sa vie était bien différente. Alors que la guerre faisait rage, Kenshin se faisait appeler Battosaï l'assassin. Il faisait partie des révolutionnaires, combattant pour la République et l'ouverture du Japon sur le monde, luttant contre les partisans du maintien de l'Empereur. Désirant expier ses crimes, Battosaï l'assassin a donc laissé place à Kenshin le vagabond. De ce scénario, l'auteur tire une histoire fictive non dépourvue de liens avec des faits réels. D'ailleurs, des encadrés font régulièrement leur apparition dans certaines cases, expliquant le contexte historique.


Mais Kenshin possède un ton beaucoup plus léger que les Vagabond, Lone wolf and cub, ou L'Habitant de l'infini, qui ne se déroulent d'ailleurs pas exactement à la même époque. On sent clairement la patte « shonenesque » via une foultitude d'éléments. Un personnage principal meurtri, qui cache un lourd passé, et plein d'idéaux. Un personnage secondaire faisant office d'antagoniste à la Vegeta (meurtri et plein d'idéaux lui aussi). Des compagnons déjà fidèles. Des méchants vraiment méchants qui ne reculent devant rien. Kenshin, efféminé et gentillet, véritable bouffon, se métamorphose en bête sauvage dès qu'il faut protéger ses amis et son idéologie. Les combats sont à ce titre dans la pure tradition shonen, volontairement exagérés, entre les bonds de plusieurs mètres de Kenshin et les pichenettes aussi puissantes qu'un mawashi-geri de Sagara. Seul petit regret : les combats manquent encore de lisibilité et de fluidité, ce qui devrait forcément évoluer par la suite.


Le nouveau lecteur appréciera enfin un humour très présent, à coups de Super Deformed, et la célèbre réplique « Oyo ? » de Kenshin.


Un début classique pour un classique, mais efficace et prometteur. Le fait d'avoir de vrais bons gros méchants dès le départ et un contexte historique travaillé est un plus.


  


  


Critique 2


Nous sommes en 1878 à Tokyo. Voilà désormais bien longtemps que la guerre civile s'est achevée, une guerre marquée par Battosai Himura, dit l'assassin, samouraï qui inspira la peur en chacun de ses adversaires. La paix est revenue, et nous suivons Kenshin Himura, un vagabond arrivant à Tokyo. En sauvant Kaoru Kamiya, maîtresse d'un dojo d'apprentissage de l'art du sabre, Kenshin obtient l'autorisation pour crécher aux côtés de la jeune femme. Seulement, Kenshin a un lourd secret. Il est en réalité le tristement célèbre Battosai de la guerre d'Edo, et se bat avec un sabre à la lame inversée, souhaitant expier ses pêchés passés...

Après avoir entamé sa politique des éditions Deluxe avec Dragon Ball, Glénat continue avec ce titre culte qu'est Rurouni Kenshin, plus connu chez nous sous le titre français de "Kenshin le Vagabond". Datant bien avant de la génération Naruto, ce manga nous revient désormais avec une traduction plus fidèle, et surtout une qualité excellente.
N'ayant jamais touché au titre avant cette édition, je ne saurais faire de réelle comparaison entre les deux versions éditées par Glénat. En tout cas, la série charme toujours ! Nous sommes plongés dans l'ère d'Edo, une des périodes nippones les plus célèbres où les samouraïs existaient encore. Le personnage de Kenshin porte un lourd passé qu'il veut désormais expier. Sage et réfléchi, bien qu'un peu simplet, il n'est pas sans rappeler, et il n'est pas le seul, différents clichés du manga shônen. Seulement, rappelons que Kenshin est un manga qui ne date pas d'hier. Ainsi, c'est un des fondateurs des codes du shônen, aussi faut-il se replacer à l'époque d'origine pour passer cette impression de "déjà vu".
Ce premier volume met le titre en place en nous présentant ce qu'il semblera être quatre personnages principaux. Le dernier à entrer en scène est Shinosuke Sagara. Son introduction dure toute la fin du tome et se solde par un affrontement impressionnant entre lui et Kenshin. Pour l'instant, pas de surréalisme et énergie extraordinaire, tout se fait par techniques de sabres et diverses armes. L'expérience de Kenshin fait de lui un redoutable combattant qu'il sera difficile de faire tomber. Mais bien plus qu'un simple manga de baston, ce premier tome nous montre que Nobuhiro Watsuki a poussé la réflexion beaucoup plus loin. Les évènements se déroulant après une guerre atroce, chaque personnage est attaché à certains idéaux politiques, et chacun d'entre eux s'efforcera d'y être fidèle.

Parlons maintenant du point qui intéresse les premiers lecteurs de la série notamment: l'édition de Glénat. Cette nouvelle édition vaut-elle le coup ? La réponse est oui ! Si on trouvait déjà la Perfect Edition de Dragon Ball excellente, celle de Kenshin est encore plus de qualité. La couverture est faite de papier "ancien" et à certains reflets arc-en-ciel, et les premières pages du volume sont faites du même matériau. Le papier des pages et le même que celui des autres éditions deluxe de Glénat, autrement dire excellent, et les pages couleurs sont de la partie. La traduction est sans reproches, et Glénat a même pensé au chapitre prélude en fin de tome. Celui-ci narre en effet une aventure de Kenshin se déroulant chronologiquement avant le premier chapitre. Si on veut râler, on peut reprocher le manque de notes en dessous des cases, notes qui n'auraient pas été de refus pour bien expliquer le contexte historique, car il faut reconnaître que pour un non-connaisseur de l'histoire Japonaise, on a un peu de mal à suivre à certains moments, mais rien de bien méchant.

Verdict ? Cette nouvelle édition de Kenshin est un véritable succès ! Le prix élevé du tome équivaut largement à la qualité du titre et de l'édition de Glénat, un véritable régal ! Vivement la suite !


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
RogueAerith
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs