Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 03 Septembre 2021
Le deuxième combat du tournoi oppose Haruo « Le destructeur » à Seishû dit « Le bourreau ». D'un côté, une force de la nature ayant succombé aux vices de la société de consommation et de l'autre, un mercenaire programmé pour tout annihiler. Hors de ses gonds, Haruo peine pourtant à s'imposer face à un adversaire qui semble sans limite pour rendre sa Justice. S'en suit un troisième combat qui, en plus d'être un combat Kengan, sera une vraie opposition entre familles.
Le deuxième combat du grand tournoi touche à sa fin dans ce septième tome. Un affrontement violent à souhait jusqu'à sa finalité, qui se démarque clairement des duels proposés jusqu'à présent. Si la volonté de Sandrovich Yabako et de Daromeon est de montrer que Kengan Ashura est passé à l'étape supérieure, alors la chose est réussie, et ce n'est certainement pas l'affrontement suivant qui prouvera le contraire.
De cette fin d'opposition entre Haruo et Seishû, nous retiendrons surtout l'absence de scrupules du vainqueur de la rencontre. Le tournoi semble regorger de machines à tuer plus que de simples combattants martiaux, un aspect que le deuxième confrontation du tome (et la plus exaltante) va aussi mettre en avant, après un court interlude.
Si aucun des deux ne fait la couverture du tome, ce sont pourtant Raian Kure et Mokichi Robinson qui forgent le combat le plus haletant de ce septième opus. Un combat marqué par un thème précis, celui de la famille, puisque chacun des deux challengers appartient à une lignée, et perçoit celle-ci d'une manière qui lui est propre. Simple sur le papier, mais suffisant à mener le combat dans un registre un peu différent, mais aussi à apporter du drame à l'ensemble.
Il y a beaucoup à dire sur ce duel, à commencer par son possible rôle véritable. Au final, tout semble n'être qu'ici une introduction violente et sans merci de Raian, ce qui permet au passage de dévoiler au lecteur de plus amples détails sur la lignée Kure à laquelle appartient la charmante Karla. Une famille de combattants, ce qui justifie au passage quelques traits d'esprit de la demoiselle, aux possibilités si incroyables qu'on pourrait avoir là les plus grands adversaires de cette compétition. Au terme du combat, difficile de ne pas être terrifié par le vainqueur. Si les auteurs ont souvent entretenu des incertitudes sur certaines victoires dès lors qu'Ohma ne combat bat, l'issue semble fixée d'avance ici. Ce qui n'a rien d'un mal tant la finalité a de l'effet sur nous, et qu'on se demande bien comment le challenger phare du tournoi pourra lutter contre des adversaires qui semblent défier les limites humaines. Il fallait peut-être ça pour piquer davantage notre intérêt, et c'est chose réussie.
Un septième tome violent à souhait donc, et sans aucun scrupules envers les deux combattants qui perdent ici leurs duels. En ce sens, l'opus est aussi éprouvant que délicieusement nerveux, quand en plus Daromeon montre de véritables améliorations en terme de narration et d'impact visuel. Maintenant, notre cher Tokita Ohma entre enfin en scène, et on se délecte d'avance de le voir à l'oeuvre.
Le deuxième combat du grand tournoi touche à sa fin dans ce septième tome. Un affrontement violent à souhait jusqu'à sa finalité, qui se démarque clairement des duels proposés jusqu'à présent. Si la volonté de Sandrovich Yabako et de Daromeon est de montrer que Kengan Ashura est passé à l'étape supérieure, alors la chose est réussie, et ce n'est certainement pas l'affrontement suivant qui prouvera le contraire.
De cette fin d'opposition entre Haruo et Seishû, nous retiendrons surtout l'absence de scrupules du vainqueur de la rencontre. Le tournoi semble regorger de machines à tuer plus que de simples combattants martiaux, un aspect que le deuxième confrontation du tome (et la plus exaltante) va aussi mettre en avant, après un court interlude.
Si aucun des deux ne fait la couverture du tome, ce sont pourtant Raian Kure et Mokichi Robinson qui forgent le combat le plus haletant de ce septième opus. Un combat marqué par un thème précis, celui de la famille, puisque chacun des deux challengers appartient à une lignée, et perçoit celle-ci d'une manière qui lui est propre. Simple sur le papier, mais suffisant à mener le combat dans un registre un peu différent, mais aussi à apporter du drame à l'ensemble.
Il y a beaucoup à dire sur ce duel, à commencer par son possible rôle véritable. Au final, tout semble n'être qu'ici une introduction violente et sans merci de Raian, ce qui permet au passage de dévoiler au lecteur de plus amples détails sur la lignée Kure à laquelle appartient la charmante Karla. Une famille de combattants, ce qui justifie au passage quelques traits d'esprit de la demoiselle, aux possibilités si incroyables qu'on pourrait avoir là les plus grands adversaires de cette compétition. Au terme du combat, difficile de ne pas être terrifié par le vainqueur. Si les auteurs ont souvent entretenu des incertitudes sur certaines victoires dès lors qu'Ohma ne combat bat, l'issue semble fixée d'avance ici. Ce qui n'a rien d'un mal tant la finalité a de l'effet sur nous, et qu'on se demande bien comment le challenger phare du tournoi pourra lutter contre des adversaires qui semblent défier les limites humaines. Il fallait peut-être ça pour piquer davantage notre intérêt, et c'est chose réussie.
Un septième tome violent à souhait donc, et sans aucun scrupules envers les deux combattants qui perdent ici leurs duels. En ce sens, l'opus est aussi éprouvant que délicieusement nerveux, quand en plus Daromeon montre de véritables améliorations en terme de narration et d'impact visuel. Maintenant, notre cher Tokita Ohma entre enfin en scène, et on se délecte d'avance de le voir à l'oeuvre.