Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 04 Février 2022
Le huitième combat du tournoi débute. Jun Sekibayashi, colosse qui se dédie à l'art du catch et contre lequel Tokita avait fait les frais de sa puissance, s'oppose à Takeru Kiohzan, un marginal sur la voie du sumo, qui a forgé son propre style. Le rapport de force est particulièrement équilibré, tant chaque adversaire s'impose à tour de rôle, ne laissant aucune idée du futur vainqueur. La compétition est sur le point de livrer l'un de ses duels les plus violents...
Entretenant toujours le rythme nerveux de leur série de combat et d'arts martiaux, Sandrovich Yabako et Daromeon font succéder les affrontements, et en arrivent déjà au huitième du tournoi qui forge l'intrigue principale de Kengan Ashura. Alors que les auteurs atteignent le chiffre symbolique des dix tomes, il convient de faire un bilan de cette compétition rondement menée : Tandis que des trahisons et jeux de pouvoir se profilent en coulisse, la série parvient toujours à se renouveler dans ses duels, que ce soit par l'ingéniosité dans l'utilisation des styles de combat ou dans l'issue constamment incertaine des matchs, sans oublier l'intensité qui croît à chaque fois.
Et ce dernier argument s'applique tout à fait à l'opposition entre Jun Sekibayashi et Takeru Kiohzan, d'une violence inouie tant les chocs se font violents tandis que les deux adversaires rechignent chacun à la défaite. Sachant que Daromeon, le dessinateur, se montre toujours plus à l'aise dans sa narration et dans sa mise en visuel des chorégraphiques de combat, le spectacle est particulièrement spectaculaire, tandis que l'impossibilité de deviner le vainqueur maintient une adrénaline à chaque page. Il est d'autant plus fort de constater que le titre reste sur une formule acquise, une zone de confort qui lui suffit pourtant à garantir une efficacité de rythme.
Comme à chaque fois, le duel est l'occasion d'en apprendre plus sur les deux challengers, et surtout sur les voies sportives qu'ils ont emprunté. C'est assez bref, mais les deux récits nous marquent chacun à leur manière, notamment celui de Sekibayashi, monstre de puissance qui s'impose comme l'un des combattants les plus marquants du tournoi.
Un match intense et violent donc, où les coups pleuvent entre deux adversaires qui ratent de peu le trépas, mais aussi l'un des plus prenants depuis le début de l'histoire. Le tout se paie même le luxe d'affilier Sekibayashi à un autre personnage déjà connu pour une relation maître-élève dont on attend d'en voir davantage.
Mais le tome tourne finalement assez court car, comme pour l'opus précédent, le cross-over entre Kengan Ashura et l'univers Street Fighter vient s'immiscer dans l'ensemble. Certes, cela prend quelques pages au volume, mais cette deuxième et dernière partie de spin-off s'avère toujours jouissive pour quiconque aurait déjà eu l'occasion de combattre avec le personnage de Ryu dans la saga de versus fight de Capcom. Un bonus savoureux tant dans l'exécution de son idée que dans sa démesure.
Entretenant toujours le rythme nerveux de leur série de combat et d'arts martiaux, Sandrovich Yabako et Daromeon font succéder les affrontements, et en arrivent déjà au huitième du tournoi qui forge l'intrigue principale de Kengan Ashura. Alors que les auteurs atteignent le chiffre symbolique des dix tomes, il convient de faire un bilan de cette compétition rondement menée : Tandis que des trahisons et jeux de pouvoir se profilent en coulisse, la série parvient toujours à se renouveler dans ses duels, que ce soit par l'ingéniosité dans l'utilisation des styles de combat ou dans l'issue constamment incertaine des matchs, sans oublier l'intensité qui croît à chaque fois.
Et ce dernier argument s'applique tout à fait à l'opposition entre Jun Sekibayashi et Takeru Kiohzan, d'une violence inouie tant les chocs se font violents tandis que les deux adversaires rechignent chacun à la défaite. Sachant que Daromeon, le dessinateur, se montre toujours plus à l'aise dans sa narration et dans sa mise en visuel des chorégraphiques de combat, le spectacle est particulièrement spectaculaire, tandis que l'impossibilité de deviner le vainqueur maintient une adrénaline à chaque page. Il est d'autant plus fort de constater que le titre reste sur une formule acquise, une zone de confort qui lui suffit pourtant à garantir une efficacité de rythme.
Comme à chaque fois, le duel est l'occasion d'en apprendre plus sur les deux challengers, et surtout sur les voies sportives qu'ils ont emprunté. C'est assez bref, mais les deux récits nous marquent chacun à leur manière, notamment celui de Sekibayashi, monstre de puissance qui s'impose comme l'un des combattants les plus marquants du tournoi.
Un match intense et violent donc, où les coups pleuvent entre deux adversaires qui ratent de peu le trépas, mais aussi l'un des plus prenants depuis le début de l'histoire. Le tout se paie même le luxe d'affilier Sekibayashi à un autre personnage déjà connu pour une relation maître-élève dont on attend d'en voir davantage.
Mais le tome tourne finalement assez court car, comme pour l'opus précédent, le cross-over entre Kengan Ashura et l'univers Street Fighter vient s'immiscer dans l'ensemble. Certes, cela prend quelques pages au volume, mais cette deuxième et dernière partie de spin-off s'avère toujours jouissive pour quiconque aurait déjà eu l'occasion de combattre avec le personnage de Ryu dans la saga de versus fight de Capcom. Un bonus savoureux tant dans l'exécution de son idée que dans sa démesure.