Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 15 Novembre 2021
En coulisses, Keizaburô Sawada est aux prises avec les combattants agissant pour Katsumasa Hayami. Par ses mouvements de danse, le représentant de Murder Music met à mal ses adversaires. Mais c'est sans compter la brutalité de Julius Reihnold qui pourrait bien tenir tête à Sawada. De son côté, l'excentrique Masaki Meguro, véritable bête enragée, doit affronter le colosse Muteba Gizenga.
Il se passe bien des choses dans les coulisses du tournoi où des factions se montent, et certains puissants jouissent en réalité de plusieurs combattants pour leurs intérêts. Dans ce contexte, l'affrontement d'ouverture du tome entre Sawada et Julius offre un beau divertissement de fond. Toute cette sous-intrigue est aussi renforcée par une séquence interlude du volume dans laquelle certains mercenaires, venus agir dans l'ombre dans le tournoi, sont confrontés aux redoutables gardes de l'île. Cet aspect du récit gagne en force mais méritera d'être encore appuyé par la suite afin de propose un intérêt fort.
En attendant, on se rassasie toujours avec l'ingéniosité et la violence des affrontements. L'opposition des premières pages ouvre admirablement le bal et quand bien même Sawada trônerait sur la couverture, c'est surtout le combat opposant Masaki Meguro à Muteba Gizenga qui nous fait délicieusement frétiller. Dans son concept même, le duel est percutant puisqu'il oppose un véritable psychopathe assoiffé de sang à un monstre de muscles, aussi effrayant par son rictus que par l'aura bestiale qu'il dégage.
Et là où l'orchestration de l'affrontement de Sandrovich Yabako est habile, c'est par sa manière de d'abord nous prendre à contre-pied via une opposition on ne peut plus statique... mais violente. A ce jour, le duel figure certainement parmi les plus hargneux et sanglants de la série, l'idée étant naturellement de démontrer la dimension hors normes des deux combattants. Comme souvent, il devient alors difficile de présager le vainqueur tandis que le combat multiplie rebondissements et coups d'ingéniosité bienvenus. Il résulte dans l'affrontement une ardeur inhumaine presque dérangeante, raison pour laquelle nous restons scotchés face à l'opus.
Le tournoi suit donc son bonhomme de chemin, la conclusion ouvrant les hostilités pour un dixième opus dont l'un des challengers sera sous le prisme de l'art du sumo. Encore une belle idée pour renouveler le casting et les batailles, permettant à Kengan Ashura de garder son intérêt même quand Ohma n'est pas de la partie. Notons alors sa brève apparition aux côtés de Kazuo pour une mini-scène des plus comiques.
On notera aussi, en bonus, le premier chapitre d'un cross-over voué à promouvoir le nouvel opus (à l'époque) d'une saga vidéoludique culte. Ainsi, les combattants de la série s'opposent aux monstres de la licence Street Fighter pour un récit hors série à la fois surréaliste et jouissif. On espère vraiment pouvoir profiter d'un chapitre par tome sur le long terme, tant le divertissement est brillant.
Il se passe bien des choses dans les coulisses du tournoi où des factions se montent, et certains puissants jouissent en réalité de plusieurs combattants pour leurs intérêts. Dans ce contexte, l'affrontement d'ouverture du tome entre Sawada et Julius offre un beau divertissement de fond. Toute cette sous-intrigue est aussi renforcée par une séquence interlude du volume dans laquelle certains mercenaires, venus agir dans l'ombre dans le tournoi, sont confrontés aux redoutables gardes de l'île. Cet aspect du récit gagne en force mais méritera d'être encore appuyé par la suite afin de propose un intérêt fort.
En attendant, on se rassasie toujours avec l'ingéniosité et la violence des affrontements. L'opposition des premières pages ouvre admirablement le bal et quand bien même Sawada trônerait sur la couverture, c'est surtout le combat opposant Masaki Meguro à Muteba Gizenga qui nous fait délicieusement frétiller. Dans son concept même, le duel est percutant puisqu'il oppose un véritable psychopathe assoiffé de sang à un monstre de muscles, aussi effrayant par son rictus que par l'aura bestiale qu'il dégage.
Et là où l'orchestration de l'affrontement de Sandrovich Yabako est habile, c'est par sa manière de d'abord nous prendre à contre-pied via une opposition on ne peut plus statique... mais violente. A ce jour, le duel figure certainement parmi les plus hargneux et sanglants de la série, l'idée étant naturellement de démontrer la dimension hors normes des deux combattants. Comme souvent, il devient alors difficile de présager le vainqueur tandis que le combat multiplie rebondissements et coups d'ingéniosité bienvenus. Il résulte dans l'affrontement une ardeur inhumaine presque dérangeante, raison pour laquelle nous restons scotchés face à l'opus.
Le tournoi suit donc son bonhomme de chemin, la conclusion ouvrant les hostilités pour un dixième opus dont l'un des challengers sera sous le prisme de l'art du sumo. Encore une belle idée pour renouveler le casting et les batailles, permettant à Kengan Ashura de garder son intérêt même quand Ohma n'est pas de la partie. Notons alors sa brève apparition aux côtés de Kazuo pour une mini-scène des plus comiques.
On notera aussi, en bonus, le premier chapitre d'un cross-over voué à promouvoir le nouvel opus (à l'époque) d'une saga vidéoludique culte. Ainsi, les combattants de la série s'opposent aux monstres de la licence Street Fighter pour un récit hors série à la fois surréaliste et jouissif. On espère vraiment pouvoir profiter d'un chapitre par tome sur le long terme, tant le divertissement est brillant.