Kare first love Vol.10 : Critiques

Kare First Love

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 29 Juin 2010

Dernier tome, fin des catastrophes pour certains … On sent que l’histoire du premier amour va finir en histoire du dernier amour tant la force de la relation de nos deux tourtereaux est puissante, sans limite et surtout sans peur du ridicule ! D’ailleurs, pour sentir le fameux fumet de fin, c’est vers le début qu’on se tourne : Kiriya et Karin s’offrent un rendez vous amoureux comme au premier jour, avec à peine plus de lâcher prise et de confiance l’un dans l’autre … A la fois coincés mais prêts à aller très loin pour concrétiser leur idée d’amour idyllique, c’est un joli paradoxe de mièvrerie : il faut être romantique mais réservé avant tout … Ce qui rend l’ensemble assez étrange par moments. Dans la suite de l’histoire, Kiriya emmène sa bien aimée à Hokkaido, là où la photographie lui fait redécouvrir les joies du plein air, où la jeune fille en profite encore pour se monter la tête toute seule et où un semblant de conflit amoureux prend naissance, mais seulement dans l’esprit d’une amoureuse un peu bête sur les bords.

C’est beaucoup de sucreries qui nous attendent par la suite, entre révélations et déclarations. On croule sous le poids des sentiments, et l’indigestion arrive très rapidement. Ce dernier tome est d’une simplicité d’esprit déconcertante, d’une prévoyance évidente et d’un manque de charme flagrant. Rien à sauver, pas même la petite nouvelle de fin qui revient sur l’enfance de Kiriya et suggère que les deux amoureux étaient en fait prédestinés l’un à l’autre … Il ne manquait d’ailleurs plus que cela pour conclure le portrait d’un premier amour absolument pas réaliste, qui idéalise chaque étape de la relation et qui termine le tout sur un grand n’importe quoi, survolant d’un rien les anciens problèmes qui ne s’étaient posés dans le scénario que pour créer un semblant de rebondissement … Bref, si le début de la série était naïf mais encore assez crédible, cette apogée de l’amour frôle le ridicule, et n’est sauvée que par les belles paroles de la mangaka et son talent graphique. Trois mots à dire seulement : Beurk, beurk, beurk !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
9 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs