Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 19 Septembre 2008
Shobé, le roi des voleurs d'Edo, s'est laissé emporté par l'ambition d'Heizo Hasegawa. Le voilà prêt à tout pour prolonger sa vie afin de lui permettre de voir son rêve de ses propres yeux. Mais c'est sans compter sur la perfidie des opposants à Heizo. Shobé et Hanatarô se lancent dans une entreprise spectaculaire qui au final se révélera inutile et stupide. Koïké joue un peu la facilité en rendant ses personnages bien trop crédule et en faisant de la colère du vieil Heizo son remède contre son état préoccupant. Une colère qui lui permet de revenir plus en forme que jamais.
La vie des deux compagnons reprend ensuite la tournure habituelle de la série : Heizo doit faire face à ceux qui veulent accélérer sa disparition, Hanatarô apprend un peu de Jiu-Jitsu avant de devoir s'expliquer devant les deux femmes qui lui tournent autour. On a droit à de belles scènes plutôt comiques comme cette prise très spéciale de Jiu-Jitsu ou la scène d'espionnage aux bains publics. Ce qui permet au dessinateur de rendre les visages de ses personnages plus détendus qu'à l'accoutumée, et de montrer ainsi qu'il est aussi capable de dessiner des scènes moins sérieuses. Et le lecteur pourra souffler, car il faut bien l'admettre le ton du récit est particulièrement sérieux cette fois-ci, les visages sont fermés et trop rigides même quand la situation ne l'exige pas.
Néanmoins la lecture de ce titre reste agréable : on se plaît toujours à découvrir les bas-fonds d'Edo à travers ces deux personnages hauts en couleurs même si l'on est loin de la surprise des premiers tomes.