Jusqu’à ce que la mort nous sépare Vol.14 - Actualité manga

Jusqu’à ce que la mort nous sépare Vol.14 : Critiques

Shi ga Futari wo Wakatsu Made

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 25 Août 2011

Avec le récit de Tatsumi Daiba, Haruka découvre enfin l'une des facettes du passé de Mamoru, lorsque celui-ci a perdu la vue. Ce quatorzième volume s'ouvre sur la suite et fin du flashback nous emmenant en Tchétchénie, lors de l'une des toutes premières missions de notre samourai des temps modernes, encore jeune et peu expérimenté, et où il rencontra pour la première fois Jésus, l'un des plus redoutables tueurs à gages du monde.

Ne comportant que peu d'accrocs après que Mamoru a perdu la vue (on reste d'ailleurs étonné de le voir combattre malgré tout si facilement son ennemi après être devenu aveugle, même s'il doit son salut à Jésus, mais passons), cette mission sous forme de flashback s'achève rapidement pour laisser place à de nouvelles considérations bien loin de nous emballer.

Retour dans le temps présent, où nos héros doivent faire face à de coriaces adversaires sur plusieurs plans. En effet, Elements Network doit intervenir dans un trafic d'armes liant les deux parties aujourd'hui séparées d'un pays africain fictif, la partie la plus riche, la blanche, exploitant la plus pauvre, la noire. S'en suit alors une lutte à partir de plusieurs points. Ainsi, tandis que Haruka est chargée par Mamoru et les autres de s'infiltrer dans un lycée regroupant des tueurs renommés pour y retrouver Jésus, le groupe de l'inspecteur Genda agit aussi de son côté. Et entre les deux, les ennemis pullulent, allant des tueurs du lycée à une organisation menée par des terreurs venues de New York.
Au beau milieu de ce bazar, on se demande où Hiroshi Takashige veut en venir. Ici, le scénariste multiplie les organismes criminels en nous perdant à moitié en cours de route, d'autant que certains éléments s'avèrent totalement capillotractés, à l'image de ce groupe de criminels de New York au look hip hop cliché au possible qui les décrédibilise totalement alors qu'ils sont censés être forts, ou de ce lycée regroupant sans qu'on sache vraiment pourquoi quelques-uns des meilleurs tueurs du monde. Mais bien sûr.

En attendant de voir où ce méli-mélo va nous mener, on reste un peu décontenancé par l'orientation que prend le scénario. On se contentera alors de profiter des dessins de Double-S, toujours redoutablement efficaces dans la mise en scène et le dynamisme. C'est déjà pas si mal.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs