Jour où j’ai décidé d’envahir la Terre (le) Vol.11 - Manga

Jour où j’ai décidé d’envahir la Terre (le) Vol.11 : Critiques

Hitoribocchi no Chikyuu Shinryaku

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 21 Mars 2022

Dans les hauts-parleurs de la ville, une voix se fait entendre, pour pousser les habitants à fuir la cité. La raison ? Eh bien, l'inévitable et dramatique affrontement de nos héros s'apprête à commencer contre Mâya, la soeur de Nozomi, et le roi de Goz Zoki, qui possède toujours Nagi au point d'avoir quasiment effacé son esprit. La situation pourrait être d'autant plus tragique que tout porte à croire que si Zoki est battu, le frère de Kôichi mourra avec lui. Mais il n'y a pas le choix: le combat ne peut être évité, et il risque d'être particulièrement disputé...

Ce 11e volume de la série se veut entièrement tourné vers l'action, en entamant un combat de long haleine, sans doute le plus long de l'oeuvre à ce jour puisqu'il n'est pas encore achevé à l'issue du présent opus. Maiko Ogawa, précédemment, à bien pris soin de nous faire sentir tous les enjeux et la teneur dramatique de cette bataille, entre le fort risque que Nagi meure et la découverte du ressenti d'une Mâya qui, mine de rien, est devenue plus attachante elle aussi.

Ici, la mangaka livre alors une déferlante d'action assez bien orchestrée car toujours claire, même si l'on regrettera parfois de ne pas y ressentir une tension dramatique assez forte, en particulier dans l'issue du duel entre Nozomi et Mâya. mais l'ensemble est assez prenant, en particulier grâce au parfum de danger et à quelques exploitations efficaces des personnages, l'autrice n'oubliant effectivement jamais les enjeux plus personnels au coeur du conflit: la rapport difficile des deux soeurs Mâya et Nozomi, le choix de la première de rejeter toute la culpabilité sur la deuxième (même si elle n'y est pour rien) concernant la vanité de sa mission, l'attachement que Mâya s'est mis à vraiment ressentir pour Nagi, la complexité du rapport entre les deux frères (entre un Koichi déterminé à sauver son frangin, et un Nagi qui semble prêt à se sacrifier si nécessaire), les pièges parfois très sournois tendus par Zoki en exploitant l'affection de notre héros pour Nagi, le désir d'Ayla d'être utile à son échelle avec Bishahora en assumant son héritage issu des élaméens et de sa grand-mère, l'implication de Riko qui n'est aucunement oublié... le tout nous laissant sur une fin de tome cristallisant assez bien l'évolution connue par Kôichi ces dernières années, en refusant de renoncer, plus encore depuis que Nozomi est arrivée dans sa vie en lui donnant son coeur.

La lecture est globalement efficace, et on n'en demande pas plus dans l'immédiat. La première partie de ce conflit fait suffisamment bien le job en vue d'une suite et fin de bataille qui, en toute logique, devrait monter d'un cran.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction