Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 18 Septembre 2018
Avoir une sœur n’est pas toujours facile surtout quand celle-ci s’amuse à mettre nos vêtements. Et Keisuke en fait les frais le jour où il veut mettre son survêtement lors de son cours de sport. Le voilà à enfiler sans se rendre compte le collant de sa sœur qui s’était glissé dans le bas de son jogging. Le gène s’empare de lui et il pourra compter sur le secours de son meilleur ami, Masayuki. Mais Keisuke est loin de s’imaginer que cet incident révèlera la passion de son meilleur ami pour les belles jambes en collant noir…
Quand on débute la lecture de ce deuxième titre de Scarlet Beriko, nous pensons qu’il s’agit d’un énième yaoi sur le thème du fétichisme. Nous nous attendons donc à voir bon nombre de scènes érotiques mettant en avant de belles jambes masculines en collant sans véritable scénario. Mais l’auteur finalement nous prend à contrepied et contre toute attente développe non pas une mais deux histoires sentimentales. Tout d’abord, entre Keisuke et Masayuki. Jamais Keisuke se serait imaginé en train de se faire tripoter ses jambes par son meilleur ami et surtout jamais il n’aurait pensé éprouver du plaisir et du désir. De cette situation gênante, commence à naitre des sentiments que Keisuke ne peut contrôler. Tout est nouveau pour lui que ce soit les sentiments mais également le désir surtout envers un homme. Difficile quand on est adolescent de faire face à sa sexualité qui s’affirme. Entre désir, attente et amour, l’auteur nous convainc et cela sous couvert de fétichisme ! En parallèle, l’auteur développe également une intrigue sentimentale secondaire entre un élève, Katsumi, ami et colocataire de Keisuke, et un professeur. Ici c’est le jeu de l’interdit qui rythme l’intrigue. Or, jouer trop souvent avec le feu, on peut s’y bruler.
Le style de l’auteur n’a pas changé en comparant avec son autre titre « Minori no te ». Le manque de décor fait toujours défaut dans certaines planches. Les traits des personnages sont harmonieux et agréables. Par contre, sur certaines scènes, il est difficile de faire la différence entre Masayuki et Katsumi. L’édition est quant à son habitude de bonne facture.
Quand on débute la lecture de ce deuxième titre de Scarlet Beriko, nous pensons qu’il s’agit d’un énième yaoi sur le thème du fétichisme. Nous nous attendons donc à voir bon nombre de scènes érotiques mettant en avant de belles jambes masculines en collant sans véritable scénario. Mais l’auteur finalement nous prend à contrepied et contre toute attente développe non pas une mais deux histoires sentimentales. Tout d’abord, entre Keisuke et Masayuki. Jamais Keisuke se serait imaginé en train de se faire tripoter ses jambes par son meilleur ami et surtout jamais il n’aurait pensé éprouver du plaisir et du désir. De cette situation gênante, commence à naitre des sentiments que Keisuke ne peut contrôler. Tout est nouveau pour lui que ce soit les sentiments mais également le désir surtout envers un homme. Difficile quand on est adolescent de faire face à sa sexualité qui s’affirme. Entre désir, attente et amour, l’auteur nous convainc et cela sous couvert de fétichisme ! En parallèle, l’auteur développe également une intrigue sentimentale secondaire entre un élève, Katsumi, ami et colocataire de Keisuke, et un professeur. Ici c’est le jeu de l’interdit qui rythme l’intrigue. Or, jouer trop souvent avec le feu, on peut s’y bruler.
Le style de l’auteur n’a pas changé en comparant avec son autre titre « Minori no te ». Le manque de décor fait toujours défaut dans certaines planches. Les traits des personnages sont harmonieux et agréables. Par contre, sur certaines scènes, il est difficile de faire la différence entre Masayuki et Katsumi. L’édition est quant à son habitude de bonne facture.
« Jackass ! » est finalement une véritable bonne surprise. Alors que nous nous attendions avoir un énième yaoi sur le fétichisme, l’auteur réussit à développer deux histoires sentimentales convaincantes.
12/07/2018 