Inu Yasha Vol.52 : Critiques

Kagome se retrouve prisonnière face à la miko zombifiée par Naraku et seules ses capacités peuvent la sortir de ce piège. C'est ainsi que la jeune demoiselle va enfin prendre en compte son arc et commencer à comprendre les véritables pouvoirs qui sommeillent en elle. Kagome semble avoir des capacités qui risquent d'être la clé vers la victoire face à leur plus grand rival...

Par la suite nous en apprenons davantage sur la perle de Shikkon : il semblerait qu'elle possède une sorte de côté humain qui la diviserait en deux parties dont l'une serait sa face sombre. Naraku arrive justement à l'éveiller ce qui a pour résultat d'en faire sortir un nouveau protagoniste qui est une image de plein de monstres réunis en un corps. Ce dernier part vite sur le terrain et se retrouve face à Sesshomaru. Un grand combat commence jusqu'à ce qu'Inu Yasha arrive lui aussi, et s'en suit alors un affrontement dantesque entre les deux frères et cet homme monstre qui est particulièrement puissant.

Encore une fois, l'auteure tire sur la corde sans avoir peur de la rompre et nous voici à nouveau face à un ennemi puissant sans réelle histoire, ennemi qui comme on peut s'en douter n'a pas l'audace de tenir plus d'une petite poignée de chapitres. Tout ça n'a pour but bien sûr que d'accentuer encore une fois la relation entre les deux frères, mais surtout mettre en avant Sesshomaru. En effet il est le maître du combat ici et la fin de son duel aura le mérite de lui apporter une grande réponse à son existence, histoire de boucler la boucle.
En fait le problème avec cette série, c'est que l'histoire est là concrètement, mais tout est orchestré de la même manière. Jamais la trame scénaristique n'aura vraiment changé, exception faite à l'époque de Mouriomaru où il y avait deux antagonistes principaux. Ainsi ce tome se lit comme un autre et on n'a absolument pas l'impression de ressentir une grande évolution entre un des premiers volets de la saga et celui-ci. Nos héros évoluent dans leurs techniques, mais espérons que ça en soit les dernières, car ça commence à devenir ridicule...

S'il te plaît Rumiko Takahashi, ne nous déçoit pas sur la fin de cette (trop) longue épopée !