Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 29 Décembre 2021
Tantôt accompagnés de l'ange Curim, du lilliputien Kantchal ou du bestian-chien Blues, l'humain Stunk et l'elfe Zel continuent leur surprenant business: plutôt que de s'adonner à des activités dignes des aventuriers qu'ils sont, ces idiots vicelards rédigent des critiques sur les spécificités de tous les lupanars qu'ils visitent... et le moins que l'on puisse dire, c'est que la clientèle est là et que ça attire l'attention !
Ainsi, dans ce troisième volume, certaines prostituées viennent d'elles-mêmes leur demander de passer dans leur bordel pour écrire un article dessus car ça fait de la pub, à l'image, dès le début de l'opus, de centauresses toujours prêtes à "faire un rodéo". Stunk et les siens devront aussi composer avec l'irruption d'un "rival" incube qui, en plus d'être inépuisable à la tâche,les trouve bien trop vaches dans leurs notations (il faut dire que lui met la note maximale à tout ce qui passe). Et nos héros n'hésitent pas même à tenter des expériences toujours plus insolites, comme visiter un aquarium où l'âme est transvasée dans le corps de divers animaux (escargot, crevette), simuler un mariage pour une "nuit de noces" plus ou moins immersive, ou enfin profiter de leur invit' donnée par le parti démon pour profiter en exclusivité de quelques diablesses, permettant ainsi des découvertes sexuelles inédites. Enfin, un vague fil rouge persiste autour de Curim et de sa fameuse auréole cassée qui l'empêche de regagner le paradis.
Telles sont les quelques idées qui tentent de faire sortir Interspecies Reviewers d'une certaine routine... mais le fait est que, désormais, celle-ci est bien installée, et que ces quelques "à-côté" ne changent jamais fondamentalement la recette de base, à tel point que l'on regrettera que certaines idées ne soient pas plus exploitées (en tête le "rival" incube qui est expédié en un court chapitre... mais peut-être le reverra-t-on plus tard ?).
Est-ce que cela suffit à lasser ? Eh bien, pas forcément ! Car même si le schéma reste globalement linéaire, le scénariste Amahara ne manque toujours pas d'idées: en plus d'exploiter un panel diversifié de créatures fantastiques (centauresses, fées de l'alcool, döppelgangers...), il sait régulièrement leur offrir quelques petites spécificités (les chaleurs typiques des bestians, l'unique position possible pour les centauresses qui se fichent alors royalement du visage de leur partenaire, le système de contrats des diablesses, les possibilités fantasmatiques permises par les döppelgangers...), et joue toujours sur une ambiance loufoque et un humour débridé et idiot que le dessin cartoonesque de masha sert efficacement.
Le délire des deux auteurs reste, alors, plutôt bon pour quiconque a accroché aux deux premiers volumes. Quand bien même le schéma pourrait finir par lasser, pour le moment on reste sur une fantaisie érotico-débile assez efficace.
Ainsi, dans ce troisième volume, certaines prostituées viennent d'elles-mêmes leur demander de passer dans leur bordel pour écrire un article dessus car ça fait de la pub, à l'image, dès le début de l'opus, de centauresses toujours prêtes à "faire un rodéo". Stunk et les siens devront aussi composer avec l'irruption d'un "rival" incube qui, en plus d'être inépuisable à la tâche,les trouve bien trop vaches dans leurs notations (il faut dire que lui met la note maximale à tout ce qui passe). Et nos héros n'hésitent pas même à tenter des expériences toujours plus insolites, comme visiter un aquarium où l'âme est transvasée dans le corps de divers animaux (escargot, crevette), simuler un mariage pour une "nuit de noces" plus ou moins immersive, ou enfin profiter de leur invit' donnée par le parti démon pour profiter en exclusivité de quelques diablesses, permettant ainsi des découvertes sexuelles inédites. Enfin, un vague fil rouge persiste autour de Curim et de sa fameuse auréole cassée qui l'empêche de regagner le paradis.
Telles sont les quelques idées qui tentent de faire sortir Interspecies Reviewers d'une certaine routine... mais le fait est que, désormais, celle-ci est bien installée, et que ces quelques "à-côté" ne changent jamais fondamentalement la recette de base, à tel point que l'on regrettera que certaines idées ne soient pas plus exploitées (en tête le "rival" incube qui est expédié en un court chapitre... mais peut-être le reverra-t-on plus tard ?).
Est-ce que cela suffit à lasser ? Eh bien, pas forcément ! Car même si le schéma reste globalement linéaire, le scénariste Amahara ne manque toujours pas d'idées: en plus d'exploiter un panel diversifié de créatures fantastiques (centauresses, fées de l'alcool, döppelgangers...), il sait régulièrement leur offrir quelques petites spécificités (les chaleurs typiques des bestians, l'unique position possible pour les centauresses qui se fichent alors royalement du visage de leur partenaire, le système de contrats des diablesses, les possibilités fantasmatiques permises par les döppelgangers...), et joue toujours sur une ambiance loufoque et un humour débridé et idiot que le dessin cartoonesque de masha sert efficacement.
Le délire des deux auteurs reste, alors, plutôt bon pour quiconque a accroché aux deux premiers volumes. Quand bien même le schéma pourrait finir par lasser, pour le moment on reste sur une fantaisie érotico-débile assez efficace.