Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 26 Août 2021
Le club d'astronomie du lycée de la ville de Nanao va-t-il renaître de ses cendres ? Il semblerait bien que oui ! Ganta et Isaki ont effectivement été surpris dans leur repaire secret où ils dorment ensemble par Mlle Kurashiki, et cette dernière, plutôt que de réduire à néant le petit cocon où ils se sentent enfin si bien pour se reposer, leur propose plutôt d'officialiser leur repaire en faisant renaître le club, dont elle veut bien être elle-même la référente. En proposant ça, il va de soi que l'infirmière, qui n'y connaît rien en astronomie, a sûrement une idée derrière la tête, en permettant peut-être à Ganta d'enfin se sortir de son côté amorphe. C'est donc le jeune garçon qui se retrouve en tant que président du club, étant donné qu'Isaki fréquente déjà le club de natation. Et il aura peut-être fort à faire puisque, en septembre, il devra donc participer à la réunion des présidents, où il faudra que chacun défende le budget de son club en proposant un programme d'activités budgétisé pour l'année à venir. Si nos héros veulent que le club d'astronomie existe et donc que leur repaire perdure, pas le choix !
Très agréable dans sa manière assez poétique d'aborder l'insomnie, le tome 1 d'Insomniaques proposait une fin laissant supposer une histoire gagnant un peu plus en perspectives, et ça ne manque donc pas ici puisque Ganta et Isaki devront s'impliquer pour faire exister le tout nouveau club d'astronomie... Oui, mais comment doivent-ils s'y prendre exactement, eux qui n'y connaissent pas forcément grand chose ? Il s'agit bien de l'un des axes important du tome où, étape après étape, tous deux vont devoir faire leurs premiers pas pour le club, pour leur repaire. Cela passe notamment par le besoin d'aller chercher des conseils auprès d'une certaine Yui Shiromaru, ancienne élève qui avait remporté le grand prix du concours national de photos d'astronomie des lycéens à son époque, et qui est donc un nouveau personnage assez enlevé que l'on découvre avec plaisir, entre sa personnalité assez amusante d'un côté, et de l'autre ses activités d'aujourd'hui assez étonnantes dans un coin perdu au milieu de nulle part (ce qui lui donne surtout l'occasion de profiter de sa passion pour l photographe, loin des pollutions lumineuses de la ville sûrement). Puis dès lors que le duo se fixe pour objectif de présenter des photos au concours et d'organiser une nuit d'observation des étoiles filantes en août afin de justifier un budget de club, les choses s'accélèrent encore un peu plus pour eux.
Ganta et Isaki montrent donc désormais un objectif pour le club, eux qui initialement se retrouvaient juste pour dormir paisiblement l'un(e) auprès de l'autre, au rythme des apaisants battements de leur coeur... Auraient-ils cru, un jour, que leurs handicapantes insomnies leur offriraient de telles opportunités ? Et quand bien même Ganta se trouve toujours un peu bizarre à ne pas réussir à s'endormir même en étant épuisé, le fait est qu'il change, qu'il profite auprès de sa camarade, qu'il se montre plus extraverti... Sans compter que, forcément, un lien vraiment spécial s'est installé entre lui et Isaki, lien qui pourrait éventuellement tourner à la romance au vu de certains détails, mais où l'on ressent surtout leur entente, leur complicité, leur bien-être dans leur relation exclusive. La fin du volume, avec ce très joli passage nocturne au camp, en est le meilleur exemple.
Sur les plans visuel et narratif, Makoto Ojiro continue de montrer du très bon. Tandis que ses visuels restent toujours aussi soignés entre les décors photoréalistes, les angles choisis et les bouilles craquantes d'Isaki (sans oublier les chats !), les choix de découpage permettent, quand il faut, d'insister sur la beauté d'un instant à saisir (notamment en fin de tome), ou même de laisser comprendre discrètement certaines choses, par exemple le drame qui a pu frapper la tante de notre héroïne.
Après un premier volume plein de charme, Insomniaques confirme dans l'ensemble, avec un deuxième tome tout aussi agréable et distillant de chouettes évolutions. On attendra avec grand plaisir la suite, qui devrait vraisemblablement encore gagner en intérêt.
Très agréable dans sa manière assez poétique d'aborder l'insomnie, le tome 1 d'Insomniaques proposait une fin laissant supposer une histoire gagnant un peu plus en perspectives, et ça ne manque donc pas ici puisque Ganta et Isaki devront s'impliquer pour faire exister le tout nouveau club d'astronomie... Oui, mais comment doivent-ils s'y prendre exactement, eux qui n'y connaissent pas forcément grand chose ? Il s'agit bien de l'un des axes important du tome où, étape après étape, tous deux vont devoir faire leurs premiers pas pour le club, pour leur repaire. Cela passe notamment par le besoin d'aller chercher des conseils auprès d'une certaine Yui Shiromaru, ancienne élève qui avait remporté le grand prix du concours national de photos d'astronomie des lycéens à son époque, et qui est donc un nouveau personnage assez enlevé que l'on découvre avec plaisir, entre sa personnalité assez amusante d'un côté, et de l'autre ses activités d'aujourd'hui assez étonnantes dans un coin perdu au milieu de nulle part (ce qui lui donne surtout l'occasion de profiter de sa passion pour l photographe, loin des pollutions lumineuses de la ville sûrement). Puis dès lors que le duo se fixe pour objectif de présenter des photos au concours et d'organiser une nuit d'observation des étoiles filantes en août afin de justifier un budget de club, les choses s'accélèrent encore un peu plus pour eux.
Ganta et Isaki montrent donc désormais un objectif pour le club, eux qui initialement se retrouvaient juste pour dormir paisiblement l'un(e) auprès de l'autre, au rythme des apaisants battements de leur coeur... Auraient-ils cru, un jour, que leurs handicapantes insomnies leur offriraient de telles opportunités ? Et quand bien même Ganta se trouve toujours un peu bizarre à ne pas réussir à s'endormir même en étant épuisé, le fait est qu'il change, qu'il profite auprès de sa camarade, qu'il se montre plus extraverti... Sans compter que, forcément, un lien vraiment spécial s'est installé entre lui et Isaki, lien qui pourrait éventuellement tourner à la romance au vu de certains détails, mais où l'on ressent surtout leur entente, leur complicité, leur bien-être dans leur relation exclusive. La fin du volume, avec ce très joli passage nocturne au camp, en est le meilleur exemple.
Sur les plans visuel et narratif, Makoto Ojiro continue de montrer du très bon. Tandis que ses visuels restent toujours aussi soignés entre les décors photoréalistes, les angles choisis et les bouilles craquantes d'Isaki (sans oublier les chats !), les choix de découpage permettent, quand il faut, d'insister sur la beauté d'un instant à saisir (notamment en fin de tome), ou même de laisser comprendre discrètement certaines choses, par exemple le drame qui a pu frapper la tante de notre héroïne.
Après un premier volume plein de charme, Insomniaques confirme dans l'ensemble, avec un deuxième tome tout aussi agréable et distillant de chouettes évolutions. On attendra avec grand plaisir la suite, qui devrait vraisemblablement encore gagner en intérêt.
14/02/2024 
15/05/2024 