Initial D Vol.22 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 11 Juin 2014

La project D a franchi un grand cap puisqu’ils viennent de battre un professionnel, ce qui n’est pas donné à tout amateur de conduite. Néanmoins, Takumi, pour une raison obscure, n’est pas plus emballé que cela par cette victoire. Et comme pour enfoncer son humeur, notre héros se fait battre par un inconnu, en toute discrétion, sur la piste de Gunma, la piste qu’il connait pourtant par cœur... Mais notre pilote de génie n’a pas le temps de se reposer puisque la project D s’en va déjà pour Saitama, afin de rafler encore d’autres réussites.

Chose rare, Shuichi Shigeno nous offre un volume en demi teinte. En premier lieu et pour une raison qui nous échappe, Takumi se fait battre à notre grande surprise et ce, sans réel contexte. En second lieu, l’auteur, peu après l’étonnant échec de la 86, poursuit son récit avec la 85 d’Itsuki et les nouvelles modifications dont l’auto a fait l’objet, tout en nous proposant par la suite une course contre des inconnus des plus clichés faisant un peu trop leur malin, pas vraiment le genre d’histoire qui nous passionne ou même qui puisse nous divertir, un constat peu fréquent dans le cadre d’Initial D. Ces deux éléments constituent à eux seuls la moitié du volume, de quoi déconcerter le lecteur, s’attendant certainement à quelque chose de plus fringuant. Ensuite, dès que l’histoire revient à des choses plus sérieuses, le lecteur fera la connaissance de l’adversaire de Saitama que devra affronter Keisuke. Elément positif, pour la première fois depuis longtemps, le rival n’est rien d’autre qu’une femme. Une mise en avant étant bien évidemment le bienvenu, mais les choses seront amenées de telles manières qu’on aura du mal à se faire un réel avis sur la question. En effet, Kyoko, la future adversaire de Keisuke, bien que pilote, va rapidement s’enticher de son rival, tel un prince charmant débarquant dans une voiture fd. Une exploitation quelque peu audacieuse mais certainement stéréotypée, digne d’un véritable shojo niais... Difficile de se faire une réelle opinion sur la question, tout ce que l’on sera amené à constater est que le tome en lui-même se laisse lire agréablement, même si on est loin de l’intérêt que la série a tant l’habitude de susciter.

En conclusion, Initial D nous présente un volume mitigé, mais pas pour autant désagréable. Une demi-teinte plutôt inhabituelle dans le chef du mangaka. Néanmoins, celui-ci ne peut sans doute pas toujours nous proposer l’excellence tant régulière de l’œuvre, même si on ne craint pas trop quant à la suite des événements.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
13 20
Note de la rédaction