Initial D Vol.21 : Critiques

Après avoir gagné sa première confrontation contre l’écurie Todo, Takumi est à nouveau choisi par Ryosuke pour le deuxième affrontement contre la même équipe. Choix qui laisse perplexe et irrité Keisuke, qui se demande le pourquoi du comment de ce choix surtout lorsque cette course se fait face à un pro.

Comme à son habitude, Shuichi Shigeno continue de nous proposer des affrontements attractifs et d’une certaine pédagogie concernant l’univers du street racing. Il ne nous déçoit donc aucunement vis-à-vis du duel entre le professionnel et notre héros, qui devra puiser dans ses dernières ressources pour pouvoir se mesurer à ce mur bien solide. La psychologie des protagonistes n’est jamais aussi intense que dans ce genre de moment, que ce soit les pilotes, les spectateurs ou encore les experts. En clair, il est toujours difficile de trouver des reproches au sujet de cette série à la qualité régulière et non-démentie. Pourtant, dans ce présent opus, il y aura quand même eu une petite gêne qui se sera fait ressentir. En effet, on ne pourra s’empêcher de penser qu’à chaque fois que Takumi est mis rudement à l’épreuve que forcément son génie de concentration et d’assimilation lui permettra de se sortir de ce mauvais pas. Le talent inné est une chose qui peut exister, on ne remet pas en cause ce fait-là. Cependant, tout talent qui soit, celui-ci ne peut être tel qu’il permette à la personne de devenir tellement invincible qu’il est même capable de battre des concurrents ayant plus d’expérience à chaque fois. Ainsi, le don mis en scène par l’auteur quant à son personnage phare commence à devenir après 21 tomes quelque peu tiré par les cheveux. Qu’on se rassure, le mangaka paraît suffisamment au courant que pour mettre en scène le père de Takumi espérant depuis un moment déjà la défaite de son fils (pour une raison qui nous échappe jusqu’ici).

En conclusion, l’œuvre poursuit sa voie avec toujours autant de régularité et de divertissements à travers les différentes courses de voitures proposées, même si on aura mis le doigt sur une chose qui commence à devenir un peu gros, à savoir l’invincibilité du héros seulement grâce à son don inné.