Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 12 Mai 2025
En plein passage à vide côté manga, Natsumi a décidé de faire un break sur ce plan-là, pour plutôt se concentrer sur la peinture à l'université. Et à l'heure où Yamada va bientôt ouvrir son exposition, c'est au tour d'Akari de recevoir une sacrée bonne nouvelle: la peinture qu'elle a présenté au concours Next Art Award a remporté le grand prix ! Bien que la nouvelle soit censée réjouir tout l'entourage de notre chère Akarin, Natsumi, de son côté, peine à être totalement sincère dans ses félicitations: en voyant son amie en pleine réussite à la fois côté amour et côté peinture, elle ressent comme un vague à l'âme, en ayant l'impression qu'Akari est de plus en plus distante...
De leur côté, Hiroto et Hideki sont enfin sur le point de mettre un point final à leur projet de film de zombies... du moins, jusqu'à ce qu'une dispute éclate entre eux ?! En plein désaccord sur un passage précis de leur métrage, il va leur falloir mettre les points sur les I. Et peut-être même que, au bout de tout ceci, Hideki parviendra enfin à avouer à son ami de toujours une chose que, ces derniers temps, il n'a pas osé lui dire...
Quant à cette chère Yomogi, à l'heure où l'été s'installe et que le festif Tanabata Matsuri arrive, elle se montre toujours aussi débordée dans son travail... mais ne serait-ce pas là une excuse pour esquiver des moments joyeux qu'elle pourrait vivre ?
Dans ce septième volume, on retrouve alors les principaux personnages de l'oeuvre encore dominés par quelques doutes sur certains points de leur existence, le genre de doutes et de sentiments ambigus que tout le monde peut avoir à certains moments de la vie, à l'image d'une Natsumi certes heureuse pour Akari mais ayant en même temps un certain vague à l'âme. Dans ce contexte, un événement en particulier va alors avoir son importance pour eux tous dans ce tome très estival: le Tanabata Matsuri, normalement voué à les réunir, à moins que quelques imprévus ne s'immiscent à la fête. Et si l'on va éviter d'en dire beaucoup plus sur cet événement voué à concrétiser certaines choses, on peut au moins souligner son importance, à travers le besoin de Hiroto, de Natsumi et des autres de se parler sincèrement, le tout dans une atmosphère toujours aussi positive. Il est pourtant question ici de petites réalités de la vie qui peuvent toucher n'importe qui, à commencer par les doutes sur l'avenir à se tracer et, surtout, le fait que nos plus précieux amis ne peuvent pas rester éternellement au plus près de nous. Mais Keigo Shinzo trouve toujours la bonne tonalité pour aborder ces petites épreuves dans une tonalité assez feel-good, chose qu'ils ait bien cristalliser quand ses personnages se parlent à coeur ouvert et partagent des instants aussi futiles qu'essentiels (coucou la bataille de bombes à eau), en nous rappelant toujours que même si le temps passe vite et même si les choses changent inévitablement, il est toujours important de savoir savourer chaque petit instant.
Hirayasumi reste alors ici, évidemment, cette tranche de vie à la fois crédible, sincère et lumineuse que l'on aime tant, d'autant plus que Keigo Shinzo sait faire avancer tout doucement les choses autour de ses personnages, de leurs relations et de leurs potentiels choix de vie, Hiroto et Yomogi en étant sûrement la meilleure preuve dans des dernières dizaines de pages qui nous donnent de plus belle l'envie de découvrir la suite.