Hirayasumi Vol.6 - Manga

Hirayasumi Vol.6 : Critiques

Hirayasumi

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 02 Janvier 2025

Tandis que Hideki s'est remis de son gros coup de déprime, Hiroto, de son côté, s'est remis de son coup de fatigue, après s'être effondré en plein travail et avoir passé trois jours en observation à l'hôpital. Après ça, les deux amis de longue date tâchent de faire le point, surtout Hiroto qui commence à se questionner sur le sens qu'il veut désormais donner à sa vie. Alors, pour commencer, pourquoi ne pas, avec son complice de toujours, reprendre un vieux rêve de jeunesse qu'ils avaient laissé de côté ?

Ce rêve de jeunesse, à savoir celui de tourner un court-métrage d'horreur, est un peu le principal fil conducteur du volume, jusqu'à trouver sa conclusion dans les dernières dizaines de pages, pour un résultat assez rayonnant pour les deux hommes... mais aussi pour leur entourage. Car comme le dit Keigo Shinzo dans ce volume avec une simplicité qui touche directement, quand on met son cœur à quelque chose, on émet une énergie communicative. Même si le résultat pourra paraître ridicule, même si ça peut être inutile, l'inutile a aussi du bon tant qu'il y a derrière de la passion et du plaisir aptes à résonner chez les proches, et c'est précisément ce dont aura besoin ici notre chère Natsumi, puisque c'est à son tour de déprimer dans son incapacité à avancer dans son objectif de devenir mangaka dans l'année.

Mais si le tournage du court-métrage fait office de fil rouge ici, Keigo Shinzo est évidemment loin de se limiter à ça et va, au fil des pages, mettre à l'honneur chacun de ses personnages. Ici, Akarin et Yamada connaissent leur première dispute de couple. Là, quand elle ne revoit pas l'écrivain voulant s'inspirer d'elle pour son prochain livre, Yomogi essaie de remettre en question son mode de vie, en étant notamment marquée par le futur mariage d'une amie quand elle reste célibataire. Et même Nikaidô, le sévère responsable éditorial de Natsumi, n'est pas oublié, le temps de quelques pages.

Ici, chaque personnage a ses petits tourments, mais a aussi dans son entourage des gens leur amenant cette fameuse énergie communicative, dans une sorte de beau cercle vertueux où le moral a vite fait de revenir au galop avec une idée fixe: savoir profiter de l'inutile, savoir savourer ces petits riens qui font du bien. Et ça, à travers ses dessins clairs et expressifs et son découpage minutieusement soigné pour amener un rythme agréable, Keigo Shinzo sait toujours aussi bien le transmettre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs