High School D×D Vol.5 - Actualité manga

High School D×D Vol.5 : Critiques

High School D×D

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 24 Décembre 2015

Le rating game contre Riser a confirmé chez Issei une détermination à protéger sa chère Rias et des prédispositions dans l'utilisation de sa relique, et c'est en s'étant quelque peu affirmé qu'il peut reprendre son quotidien... qui s'avère toujours aussi érotique et mouvementé ! Et entre Rias qui s'invite encore et toujours dans son lit, les jalousies d'Asia, les pensées obscènes qui les animent lui et ses amis du lycée, et même les soudaines et très coquines avances inattendues d'Akeno, notre héros et le lecteur ont tout le loisir de se régaler côté ecchi, d'autant que les dessins de Mishima ont gagné en finesse et en sensualité depuis les débuts de la série.

Pourtant, ce quotidien est très vite remis à mal par de nombreux événements : une photo d'enfance rappelant des souvenirs à Issei et réveillant chez Yuto des tourments qui le métamorphosent et le rendent plus distant, la rencontre avec la présidente de l'association des élèves Sona Sitri qui s'avère être elle aussi une démone et de son pion Kenjiro, et, surtout, l'arrivée d'Irina Shido et de Xenovia, deux envoyées de l'Eglise qui vont rappeler des choses à notre héros et vont causer quelques problèmes...

Le principal défaut de cette succession d'événements est évidente : ils arrivent tous de façon un peu trop linéaire, comme un cheveu sur la soupe. Comme par hasard, Yuto commence à se tourmenter juste avant que son passé le rattrape via l'arrivée d'Irina et Xenovia. Comme par hasard, Sona et Kenjiro entrent en scène pile quand nos héros vont avoir besoin d'eux. On sent que tout ceci n'était pas vraiment préparé à l'avance dans l'intrigue générale... Mais pour le reste, la lecture s'avère plutôt plaisante, car elle amène bon nombre d'informations autour du sombre passé de Yuto, de la vengeance qu'il mène, des deux Dragons ayant autrefois semé la zizanie durant la grande guerre, de la division de l'Eglise entre Protestants, Catholiques et Orthodoxes, et de sordides expérimentations effectuées autrefois par l'Eglise Catholique concernant des Epées Saintes qu'un ennemi ange déchu cherche à voler pour de sombres desseins...
Mine de rien, le scénario continue donc de s'enrichir et de nous garder accrochés à la lecture, mais on aurait clairement aimé que les choses soient mieux distillées, car l'auteur a tendance a dévoilé les choses les unes après les autres de façon très linéaire et basique, et ce sont aussi les personnages qui en pâtissent un peu : le côté tragique du passé de Yuto se ressent peu, car Mishima se contente du minimum syndical, le combat contre Irina et Xenovia donne l'impression de ne pas servir à grand-chose, et les nouveaux personnages que sont Sona, Kenjiro, Irina et Xenovia ont pour l'instant du mal à sortir du lot. Hormis peut-être Kenjiro qui nous offre un bon moment d'humour débile et pervers en fin de tome, aux côtés d'un Issei chez qui on peut dire qu'il a trouvé un alter ego !

Le tome alterne donc le très sympathique et l'un peu moins bon, mais marie toujours assez efficacement ses avancées à l'humour et à l'ecchi.
La principale déception reste toutefois l'édition française, toujours dotée de son papier rêche désagréable, à la reliure fragile, et où la traduction, au-delà de quelques coquilles d'inattention dans le texte, a un peu de mal à être claire sur certaines choses, notamment sur les épées. Quant au résumé en quatrième de couverture, il est à côté de la plaque.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction