Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 12 Août 2015
L'idylle fut de courte durée, et Saeko s'en est allée rejoindre son époux, non sans une importante nouvelle à lui annoncer. Sohta, lui, s'est alors relancé dans la conception de chocolats et dans le peaufinage de ses recettes. Jour et nuit. Comme une obsession. Et sous l'oeil interrogateur d'Olivier de Kaoruko. Cette dernière décide d'en profiter pour passer un journée dehors avec lui, pour lui remonter le moral, pour lui parler d'Elena... et pour faire le point sur sa propre situation amoureuse. Quant à Olivier, sa relation avec Matsuri est vouée à prendre un tour aussi brutal qu'inattendu.
Dans le grand final de Heartbroken Chocolatier, l'heure est venue pour tous les jeunes adultes amoureux d'avancer ou de se remettre en question, au fil d'une dernière ligne droite qui paraît parfois un peu rapide (surtout concernant les événements arrivant à Matsuri), mais où Setona Mizushiro a le bon goût de ne pas faire trainer les choses, de ne pas s'étirer, et donc de ne pas tomber dans certaines ficelles habituelles qui auraient été trop pathos. La mangaka n'oublie aucun de ses personnages, et offre à chacun d'eux une porte de sortie tout en nuances, car dans les différentes relations sentimentales qui se sont installées, aucune n'apparaît totalement heureuse au final, sans pour autant qu'il y en ait des malheureuses. Mizushiro reste réaliste jusqu'au bout dans l'abord de chacun des cas, et si certains personnages nous offrent de beaux moments forts (la crise de Kaoruko sur Sohta concernant la façon dont il a planté Eléna, et les paroles d'Eléna sur sa relation avec le chocolatier), le ton reste globalement résolument posé, afin de s'appliquer au mieux à peaufiner le ressenti des protagonistes.
Les émotions amoureuses évoluent donc avec réalisme et finesse, et trouvent jusqu'au bout un écho subtil dans le chocolat. L'amertume et la tristesse des friandises passées laissent place à plus de chaleur, de celle capable de réchauffer et d'amener peu à peu le bonheur.
Heartbroken Chocolatier s'offre une conclusion à la hauteur de ce que fut l'ensemble de la série.
Dans le grand final de Heartbroken Chocolatier, l'heure est venue pour tous les jeunes adultes amoureux d'avancer ou de se remettre en question, au fil d'une dernière ligne droite qui paraît parfois un peu rapide (surtout concernant les événements arrivant à Matsuri), mais où Setona Mizushiro a le bon goût de ne pas faire trainer les choses, de ne pas s'étirer, et donc de ne pas tomber dans certaines ficelles habituelles qui auraient été trop pathos. La mangaka n'oublie aucun de ses personnages, et offre à chacun d'eux une porte de sortie tout en nuances, car dans les différentes relations sentimentales qui se sont installées, aucune n'apparaît totalement heureuse au final, sans pour autant qu'il y en ait des malheureuses. Mizushiro reste réaliste jusqu'au bout dans l'abord de chacun des cas, et si certains personnages nous offrent de beaux moments forts (la crise de Kaoruko sur Sohta concernant la façon dont il a planté Eléna, et les paroles d'Eléna sur sa relation avec le chocolatier), le ton reste globalement résolument posé, afin de s'appliquer au mieux à peaufiner le ressenti des protagonistes.
Les émotions amoureuses évoluent donc avec réalisme et finesse, et trouvent jusqu'au bout un écho subtil dans le chocolat. L'amertume et la tristesse des friandises passées laissent place à plus de chaleur, de celle capable de réchauffer et d'amener peu à peu le bonheur.
Heartbroken Chocolatier s'offre une conclusion à la hauteur de ce que fut l'ensemble de la série.