Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 05 Avril 2022
L'objectif de Michio avance à bon rythme. Après avoir acheté Roxanne, ce dernier passe du bon temps avec la femme-chien, que ce soit sous les draps ou dans le labyrinthe, lieu où le garçon venu de notre monde à encore beaucoup à apprendre, malgré ses puissantes facultés. Alors, c'est dans ses moments que sa compagne est d'une aide redoutable, et c'est ensemble qu'ils progressent à bon rythme au sein du donjon. Néanmoins, Michio ne perd pas de vue son objectif : Celui de se créer un véritable harem.
Harem in the Fantasy World Dungeon, l'adaptation manga du light novel de Shachi Sogano par Issei Hyôju, est passé aux choses sérieuses avec un second tome alliant fantasy et érotisme, le récit jonglant entre l'aventure dans le donjon à base de compétences, classes et statistiques, et des pauses frivoles au cours desquelles le protagoniste découvre le plaisir de la chair avec la jolie Roxanne. Et aussi racoleur que soit cet ensemble, l'opus précédent n'a jamais franchi la ligne rouge, celle qui ferait passer l'œuvre dans le total mauvais goût.
Ce troisième volume reste dans cette lignée directe et ne peut déplaire à un lectorat ayant apprécié les débuts proposés. Cette fois, l'exploration du labyrinthe prend même une place importante, les ébats avec Roxanne se faisant assez court afin que l'accent soit mis sur la progression du duo dans ce premier donjon. Alors, il faut de nouveau adhérer à la surenchère de concepts utilisés, ceux emprunts du RPG vidéoludique (voire du mmorpg), puisque l'intrigue se pose régulièrement, entre deux phases d'action, pour contextualiser et préciser tout cet univers. A ce titre, on sent bien que Shachi Sogane, l'auteur du roman, a pris un malin plaisir a puiser dans ses expériences de joueur pour créer un monde de fantasy très codifié dans lequel Michio trouve sa place en tant qu'aventurier à part. C'est assez classique dans le genre, tout en évitant l'écueil du héros beaucoup trop habile. Au contraire, le garçon a beaucoup à apprendre de l'intrépide Roxanne, et on apprécie que l'aventure ne soit pas que la sienne mais celle du duo qui progresse par l'entraide permanente.
Et si les plus coquins des lecteurs ressortiront déçus d'un tome qui n'utilise les scènes de sexe que comme des transitions entre deux journées d'exploration, difficile de ne pas remarquer le traitement assez habile de la relation liant Michio à Roxanne. Ce n'est pas vraiment celle d'un maître et de son esclave, quand bien même le rapport de subordination reste présent, mais la soumission n'est clairement pas dans l'intérêt du jeune homme. Si on peut tiquer que la femme-animale accepte sans broncher sa condition, sans qu'une réelle volonté d'approfondissement de son caractère ne soit tentée, on se dit qu'un autre écrivain beaucoup plus maladroit se serait casser les dents sur ce traitement. Les idées de la série reste ce qu'elles sont et résultent d'un vrai fantasme d'auteur, indéniablement, mais Harem in the Fantasy World Dungeon a pour mérite d'avoir une certaine équité, et de ne pas franchir les barrières de l'interdit ou du moralement écœurant.
Alors, ce troisième tome entretient sans mal l'intérêt pour l'œuvre, continuant de planter les germes de l'univers à travers une première relation parfois douce et naïve malgré le rapport maître/esclave. Reste à voir jusqu'où ira le titre avec cette idée de harem, mais les amateurs de cette combinaison isekai/érotisme resteront sans doute en terrain conquis.
Harem in the Fantasy World Dungeon, l'adaptation manga du light novel de Shachi Sogano par Issei Hyôju, est passé aux choses sérieuses avec un second tome alliant fantasy et érotisme, le récit jonglant entre l'aventure dans le donjon à base de compétences, classes et statistiques, et des pauses frivoles au cours desquelles le protagoniste découvre le plaisir de la chair avec la jolie Roxanne. Et aussi racoleur que soit cet ensemble, l'opus précédent n'a jamais franchi la ligne rouge, celle qui ferait passer l'œuvre dans le total mauvais goût.
Ce troisième volume reste dans cette lignée directe et ne peut déplaire à un lectorat ayant apprécié les débuts proposés. Cette fois, l'exploration du labyrinthe prend même une place importante, les ébats avec Roxanne se faisant assez court afin que l'accent soit mis sur la progression du duo dans ce premier donjon. Alors, il faut de nouveau adhérer à la surenchère de concepts utilisés, ceux emprunts du RPG vidéoludique (voire du mmorpg), puisque l'intrigue se pose régulièrement, entre deux phases d'action, pour contextualiser et préciser tout cet univers. A ce titre, on sent bien que Shachi Sogane, l'auteur du roman, a pris un malin plaisir a puiser dans ses expériences de joueur pour créer un monde de fantasy très codifié dans lequel Michio trouve sa place en tant qu'aventurier à part. C'est assez classique dans le genre, tout en évitant l'écueil du héros beaucoup trop habile. Au contraire, le garçon a beaucoup à apprendre de l'intrépide Roxanne, et on apprécie que l'aventure ne soit pas que la sienne mais celle du duo qui progresse par l'entraide permanente.
Et si les plus coquins des lecteurs ressortiront déçus d'un tome qui n'utilise les scènes de sexe que comme des transitions entre deux journées d'exploration, difficile de ne pas remarquer le traitement assez habile de la relation liant Michio à Roxanne. Ce n'est pas vraiment celle d'un maître et de son esclave, quand bien même le rapport de subordination reste présent, mais la soumission n'est clairement pas dans l'intérêt du jeune homme. Si on peut tiquer que la femme-animale accepte sans broncher sa condition, sans qu'une réelle volonté d'approfondissement de son caractère ne soit tentée, on se dit qu'un autre écrivain beaucoup plus maladroit se serait casser les dents sur ce traitement. Les idées de la série reste ce qu'elles sont et résultent d'un vrai fantasme d'auteur, indéniablement, mais Harem in the Fantasy World Dungeon a pour mérite d'avoir une certaine équité, et de ne pas franchir les barrières de l'interdit ou du moralement écœurant.
Alors, ce troisième tome entretient sans mal l'intérêt pour l'œuvre, continuant de planter les germes de l'univers à travers une première relation parfois douce et naïve malgré le rapport maître/esclave. Reste à voir jusqu'où ira le titre avec cette idée de harem, mais les amateurs de cette combinaison isekai/érotisme resteront sans doute en terrain conquis.
09/01/2024 
