Gurren Lagann Vol.8 : Critiques

Tengen Toppa Gurren Lagann

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 05 Décembre 2012

L’impact de la Lune sur Terre est imminent, et Rossiu a choisi de fuir avec une poignée d’humains. Simon libéré, le gang des Gurren préfère tenir tête à l’ennemi qui se trouve aux frontières de notre planète…

Avec ce huitième volume, second volet de la deuxième partie de la saga, la narration prend un rythme beaucoup plus lent. Le précédent tome allait très vite et ne prenait pas vraiment son temps, préférant aller à l’essentiel sans laisser une seconde de répit à nos héros. Ici, la cadence est différente puisque le volume entier ne se centre que sur une seule bataille qui est bien loin d’être l’affrontement final de l’épopée des Gurren…

Ainsi, les allergiques à la mise en scène de Kotaro Mori trouveront ce volume indigeste tant tout n’est qu’action, explosions à tout va, fusions improbables, retournements de situations incessants… Le talent de l’auteur ayant ses limites, il n’est pas rare que certaines phases de joutes nous perdent un peu, sans compter que le trait de l’auteur, concernant les silhouettes des personnages notamment, s’avère de plus en plus maladroit. C’est un frein à la lecture, mais il faut passer outre ce détail pour savourer pleinement ce huitième volume qui s’avère riche en émotion… et en virilité ! Peut-être est-ce dû aux protagonistes qui ont grandi et muri, mais le nekketsu n’a jamais été aussi fort qu’à ce stade de la série. Les héros gueulent, se lâchent, foncent dans le tas… La fureur des Gurren n’a jamais été aussi présente, et le Simon actuel n’a plus rien à voir avec celui d’antan ! C’est bel et bien l’âme du second arc de la série que nous retrouvons ici, alors qu’elle était passée quelque peu sous silence avec le volume précédent qui constituaient plus une introduction à ce chapitre scénaristique qu’autre chose… On comprend pourquoi l’auteur a voulu aller à l’essentiel, et on ne le regrette pas !

Et malgré un affaiblissement dans le dessin, le style de Kotaro Mori colle toujours autant à l’ambiance de la série ! L’auteur abuse des trames, ne se prive pas parfois des doubles pages pour générer des illustrations qui en mettent plein la vue… C’est du grand spectacle, et ce malgré une narration parfois confuse.
Mais on aurait tort de savourer ce volume uniquement pour l’action, car l’histoire nous propose une bonne touche de développement scénaristique et d’émotion, même si celle-ci n’est pas encore à son paroxysme. La vérité sur Nia est désormais révélée, et la première partie de l’histoire paraît bien moins anodine. Les deux arcs de la série sont maintenant liés, de fort belle manière, et il ne reste désormais plus qu’à savourer la suite de l’aventure du gang des Gurren. Ceux qui connaissent la version animée (un chef d’œuvre, on ne le dira jamais assez) le savent : Les plus grandes batailles apporteront l’émotion la plus intense… dès les volumes à venir ! Bien qu’à ce stade là, on se doute que la fin de l’épopée nous attend dans quelques petits volumes seulement…

Là où on se réjouit nettement moins, c’est sur le rythme de parution… Ce tome 8 s’est fait attendre, mais Glénat n’y est pour rien : la parution japonaise est laborieuse. Le tome 9 est paru il y a peu au pays du Soleil Levant donc il va falloir s’armer de patience pour se délecter des meilleurs moments de ce second arc scénaristique…


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs