Goodnight i love you... Vol.4 - Actualité manga
Goodnight i love you... Vol.4 - Manga

Goodnight i love you... Vol.4 : Critiques

Goodnight i love you

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 04 Juillet 2019

"Je veux juste que ceux qui ont tant compté pour moi sachent quelle femme j'étais, et que je ne suis plus de ce monde."

Ozora est finalement de retour au Japon, pour assister à la cérémonie des 49 jours marquant l'ultime étape suite à la mort de sa mère. La cérémonie se déroule sans encombres, le deuil continue de se faire peu à peu... mais à présent, que doit faire le jeune étudiant ? Guidé par les lettres laisses par sa mère, il s'est ouvert aux autres et au monde en allant découvrir d'autre cultures en Europe, sur les traces de la jeunesse de sa génitrice qu'il connaissait finalement assez mal. En route, il a retrouvé son frère, croisé la route de son père qu'il n'avait pas vu depuis l'enfance et à qui il peine à pardonner l'absence... et a même rencontré la future nouvelle famille de ce dernier en Angleterre. Car ce père s'apprête à se remarier, et l'a invité à son mariage. Ozora ne peut se résoudre à s'y rendre, à aller voir le mariage de celui qui les a autrefois abandonnés lui et sa défunte mère. Et pourtant quelque chose a bien changé chez le jeune homme, et ne ultime lettre pourrait encore tout faire basculer...

Dès la première partie de ce tome, on sent bien qu'Ozora a déjà bien changé: lui qui auparavant était parti à reculons sur les traces de sa mère en Europe, cette fois-ci il repart presque de lui-même sitôt la lettre reçue, en compagnie d'Elly. Cette fois-ci, son trajet l'amène jusqu'à Edimbourg, que la mangaka dépeinte vite et assez bien via quelques décors ou éléments culturels (comme la fameux café où JK Rowling aurait puisé son imagination pour Harry Potter), et dans ce voyage Ozor va faire une nouvelle rencontre là aussi étonnante dans ce qu'elle va lui montrer: celle d'un homme qu'il n'avait pu croiser à Amsterdam, et qui a changé depuis l'époque où sa mère le côtoyait. En exploitant un sujet très moderne via un homme se sentant femme, John Tarachine dépeint un personnage intéressant, autant dans ce qu'il a à dire (l'ouverture d'esprit, l'importance de se sentir soi-même...) que dans le parcours que Hendrick a lui-même connu, dans ce qu'il permet d'évoquer concernant les relations parent-enfant, ou dans ce qu'il permet de dévoiler sur la mère d'Ozora. Une ultime étape avant que notre héros ne prenne ses dernières décisions, ne fasse ses derniers choix, essentiellement concernant le besoin de pardonner son père et surtout de chercher à l'observer et à le comprendre.

La fin est peut-être légèrement rapide, mais le voyage, lui, a été très bien mené d'un bout à l'autre, et la série s'achève alors en véhiculant nombre d'excellentes choses, que ce soit via l'évolution d'Ozora dans son ouverture au mondes, à autrui et à d'autres cultures, dans les questions du deuil et de la famille... Une très belle oeuvre, à l'atmosphère assez unique.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs