Golden boy (Tonkam) Vol.5 : Critiques

Golden boy

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 27 Avril 2009

Le jour, toujours remplaçant au lycée et dans la vie de tous les jours de l'autaine Miho, Kintaro continue de jouer le jeu du travesti doué(e) scolairement et physiquement, venant même à en bluffer les amies de la vraie Miho... Chaque personne que Miho-Kintaro va rencontrer va tomber sous son charme ( sachant que nous sommes dans un lycée pour filles exclusivement... ), de belles scènes en perspective. Menant une petite révolution au sein de sa classe, en voulant faire réagir les filles afin que les études leur plaisent enfin.
La nuit, toujours vendeur de ramens dans son échoppe devant le lycée, Kintaro écoute et réconforte les professeurs qu'il a brimé la journée - surtout trois jeunes femmes qui deviennent éperdument dépendantes de lui.

Sauf que tout ne se déroule pas comme prévu puisque la vraie Miho, constatant son succès en société vient semer le trouble ; entre crise et prise de conscience et de narcissisme, Kintaro continue de s'instruire quant à la valeur humaine.

Simultanément nous découvrons Kyoko la Golden Girl qui admire Kintaro et souhaite désormais poursuivre sa trace, elle va ainsi tenter de percer le secret de la réussite politique d'une famille aisée en démêlant tous les noeuds de relations, de sexe, de désirs et de rêves de chacun. Une leçon pour chaque humain au final avec ce volume.

Le problème majeur résulte dans la façon de transmettre le message, entre scènes de masturbation, scènes sado-masochistes ( et ses dérives telles que le bondage ou l'ondinisme pour le cas présent), homosexuelles, incestueuses, etc... le message perd de son ampleur et de sa superbe et reloge le genre humain au plus bas niveau de l'échelle.
L'auteur, certes talentueux, s'amuse à jouer avec son personnage en le transformant à souhait en fille ayant des relations avec d'autres filles pensant aimer une fille, à transformer les rêves d'une fille de bonne famille en mensonges menant à la destruction de la Terre par le biais d'une machine à rêves... bref beaucoup de tout dans trop peu, ce qui finit par nuire au récit et à transformer le titre en catalogue de désirs inavouables... dommage...
La fin ne nous laisse aucune piste pour la suite du titre mais on comprend que la version animée ait été allégée.

Petite remarque sur l'édition, la reliure du livre a subit un sort particulier, donc au moment de choisir votre volume regarder bien si l'encre collant les pages à la tranche est collée, concernant l'impression, toujours rien à redire pour cette édition fidèle depuis le début de la série.


daigoro


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Daigoro
12 20
Note de la rédaction