Golden Gold Vol.2 - Actualité manga
Golden Gold Vol.2 - Manga

Golden Gold Vol.2 : Critiques

Golden Gold

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 29 Août 2023

En ramassant l'étrange statuette représentant la "divinité du bonheur" Fukunokami apportant argent et clientèle, la jeune collégienne de 14 ans Ruka Hayasaka ne s'attendait certainement pas à ce que, insidieusement, la situation prenne une tournure si inquiétante. L'adolescent avait pour simple souhait que quelque chose retienne son Oikawa chéri sur l'île, par exemple en construisant un Animate local sur place. Mais ce simple désir, sous l'influence de la divinité, prend des proportions de plus en plus dingues. Plusieurs habitants de l'île, qui voient Fukunokami comme un client normal de la pension, se mettent à agir bizarrement, comme s'ils étaient possédés, à commencer par la propre grand-mère de notre héroïne dont les ambitions sont toujours plus bizarrement grandes: Maintenant que sa pension attire les foules de touristes, elle a des idées d'expansion bien précises pour amener toujours plus de monde à Neijima, en comptant tout d'abord ouvrir un konbini puis un supermarché, quitte à s'attirer les foudre d'Iwana qui gère l'autre supermarché de l'île. Autour de la vieille dame, nombre de personnes sont soudainement décidées à l'épauler, comme s'ils étaient manipulés. Et derrière tout ça, l'ombre de Fukunokami plane en permanence...

La situation évolue donc pas mal au fil de ce deuxième tome où, à chaque instant, on ressent toute l'influence de l'étrange divinité, dont l'ambiguïté reste très intrigante: fait-elle tout ça uniquement pour réaliser le souhait initial de Ruka quitte à prendre des chemins aux proportions inquiétantes pour ça, ou cherche-t-elle toujours plus à étendra son influence ? Dans tous les cas, une chose est sûre: l'influence surnaturelle de Fukunokami est de plus en plus forte, et la divinité semble vouée à ne reculer devant rien pour atteindre son objectif, y compris en cherchant à écarter toute personne qui s'opposerait à la mamie de Ruka, ce qui nous laissera d'ailleurs sur des dernières pages très tendues. Alors, comment l'arrêter ? Pour essaye d'y voir plus clair, Ruka, de plus en plus déstabilisée au fil des pages par cette situation qu'elle a elle-même involontairement provoquée, devrait au moins pouvoir compter sur l'aide de Kurohasu: restée sur l'île tandis que son responsable éditorial Aoki est reparti en oubliant tout, la romancière en quête d'inspiration choisit de mener son enquête, de faire ses recherches, en remontant certaines pistes sur le passé temporairement très florissant de l'île, un passé que l'on devine évidemment liée à Fukunokami et qui s'est peut-être très mal fini...

L'intrigue avance ainsi de bonne manière sans que Seita Horio ne bouscule trop son rythme très clair, mais avec toujours ce qu'il faut d'éléments intrigants. Qui plus est, l'auteur, en plus d'offrir un cadre insulaire immersif avec son lot de décors bien présents et travaillés, sait toujours jouer sur sa mise en scène pour susciter notre curiosité vis-à-vis de Fukunokami, divinité à tête trollesque dont on observe avec insistance les agissements tantôt surprenants voire un peu décalés (il faut la voir avaler divers objets pour y apposer un pouvoir d'attraction) tantôt plus flippants. Ce manga assez unique conserver alors son caractère addictif, en nous donnant follement envie d'en découvrir la suite !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs