Global garden Vol.8 : Critiques

Ruika et Robin séquestrés par Narada, Hikaru en prince charmant sauveur malgré la conscience qu’il a de peut être courir à sa perte, le désespoir d’Haruhi … C’est l’ultime tome de l’excellente série qu’est Global Garden, qui va dévoiler le rêve d’Einstein et les projets des différents protagonistes. Sissi apparait alors comme une jeune femme désespérément amoureuse, Haruhi comme un enfant traumatisé complètement perdu devant la réalité de ses sentiments et Hikaru, conforme à son image : brillant. La lutte commence au sein du laboratoire de Narada, et les forces alliées finissent bien évidemment par gagner … Non sans mal. Ruika se retrouvera de nouveau confrontée à la douleur, à la peur et à la souffrance. Son impuissance va, une fois encore, la détruire surtout après la mort spectaculaire de sa mère. Mais c’est l’occasion pour l’auteur d’amener son récit au comble du fantastique, grâce à la science qui vit dans le corps d’Hikaru mais aussi grâce au Garden en lui-même.

Ainsi, Ruika va comprendre tout ce qui touche à cet univers enivrant, mystérieux et dangereux. Elle se perd dans ses souvenirs, dans la compréhension de sa situation, pour enfin se tourner vers l’avenir. Difficilement, la jeune femme se relève pour faire face à son destin et, en compagnie de Robin, part à la rencontre d’Einstein et de son dernier souhait. La fable écologique, mythologique mais surtout la puissance de la narration prennent alors un sens fantastique. Même si la plupart des étapes sont maladroites, on apprécie le fil directeur de ce tome qui nous offre une fin certes un peu facile, mais grandiose et bien méritée. Nos héros, après tant d’épreuves, ne repartent pas sans blessures ni séparations. Robin a lui aussi dit adieu à son existence actuelle, tout comme Ruika a pu dire adieu à Hikaru … Un très très beau conte, qui finit sur un dénouement heureux mais qui ne peut pas prétendre être tombé dans la facilité des larmoiements romantiques. Une jolie conclusion pour un manga bien plus intéressant qu’il n’y parait. A lire, pour les amoureux du shojo mais aussi pour les autres. Malgré les difficultés et les lenteurs des premiers tomes, les derniers rattrapent merveilleusement bien la narration de Saki Hiwatari.

NiDNiM