Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 10 Février 2021
Le voyage se poursuit pour Yuri et Chito a bord de leur kettenkrad, après que les deux jeunes filles ont pu se réapprovisionner en nourriture dans le "grand bâtiment tout noir", un bateau. Nos héroïnes ont même pu y faire quelques découvertes sur le passé du monde, et se fixer un nouvel endroit à atteindre: le nord de la ville, où se trouve un ascenseur qui devrait pouvoir les conduire au pied de la dernière strate. Mais au gré de leur périple, elles risquent encore de se frotter à bien des choses...
Tout simplement des lieux laissés tels quels, comme souvent dans la série, et qui, des canalisations aux larges bâtisses en passant par des échafaudages vertigineux, permettent encore au mangaka Tsukumizu de s'en donner à coeur joie dans les grandes structures, qui sont autant de vestiges de cette civilisation quasiment éteinte.
Mais aussi des découvertes plus étonnantes pour ces deux jeunes filles méconnaissant le monde d'avant, à l'image de ces statues et oeuvres d'Art contemporain qui les laissent interrogatrices, et qui sont une belle occasion pour l'auteur d'évoquer le fait que l'Art puisse procurer tant d'émotions, qui plus est très diverses, quelle que soit l'époque.
Egalement, des épreuves plus terre-à-terre, comme le besoin de trouver une source pour avoir de l'eau vu qu'elles ont consommé toute la leur, ou une blessure de Chito à la cheville qui sera l'occasion pour Yuri de montrer ses talents (ou pas) en conduite, pour un résultat un brin amusant.
D'ailleurs, l'humour reste aussi présent de temps à autre, une autre preuve étant le passage où nos deux héroïnes trouvent de quoi fumer sans savoir exactement ce qu'elles inhalent.
Avec tout ceci, on suit avec toujours autant d'intérêt le parcours de nos deux héroïnes, et il reste plaisant de se laisser happer par cette atmosphère propre à la série, porté par le regard naïf de Chito et Yuri. un regard naïf qui, régulièrement, permet donc aussi au mangaka de poursuivre ses petites réflexions, celle de la fin de tome étant assez marquante via une nouvelle rencontre importante, entre les tortures provoquées par une vie éternelle et une mémoire infinie face auxquelles les petits mystères faisant le sel de la vie finissent par ne plus avoir d'intérêt, et le fait que l'oubli peut être une forme d'apaisement.
Tsukumizu ne change pas sa recette et régale toujours, mais on sent assez bien qu'au bout de ce volume nos deux héroïnes ont franchi une étape importante de leur errance. On attendra alors avec beaucoup d'intérêt le dernier volume, en espérant qu'il saura conclure comme il le faut cette excellente série.
Tout simplement des lieux laissés tels quels, comme souvent dans la série, et qui, des canalisations aux larges bâtisses en passant par des échafaudages vertigineux, permettent encore au mangaka Tsukumizu de s'en donner à coeur joie dans les grandes structures, qui sont autant de vestiges de cette civilisation quasiment éteinte.
Mais aussi des découvertes plus étonnantes pour ces deux jeunes filles méconnaissant le monde d'avant, à l'image de ces statues et oeuvres d'Art contemporain qui les laissent interrogatrices, et qui sont une belle occasion pour l'auteur d'évoquer le fait que l'Art puisse procurer tant d'émotions, qui plus est très diverses, quelle que soit l'époque.
Egalement, des épreuves plus terre-à-terre, comme le besoin de trouver une source pour avoir de l'eau vu qu'elles ont consommé toute la leur, ou une blessure de Chito à la cheville qui sera l'occasion pour Yuri de montrer ses talents (ou pas) en conduite, pour un résultat un brin amusant.
D'ailleurs, l'humour reste aussi présent de temps à autre, une autre preuve étant le passage où nos deux héroïnes trouvent de quoi fumer sans savoir exactement ce qu'elles inhalent.
Avec tout ceci, on suit avec toujours autant d'intérêt le parcours de nos deux héroïnes, et il reste plaisant de se laisser happer par cette atmosphère propre à la série, porté par le regard naïf de Chito et Yuri. un regard naïf qui, régulièrement, permet donc aussi au mangaka de poursuivre ses petites réflexions, celle de la fin de tome étant assez marquante via une nouvelle rencontre importante, entre les tortures provoquées par une vie éternelle et une mémoire infinie face auxquelles les petits mystères faisant le sel de la vie finissent par ne plus avoir d'intérêt, et le fait que l'oubli peut être une forme d'apaisement.
Tsukumizu ne change pas sa recette et régale toujours, mais on sent assez bien qu'au bout de ce volume nos deux héroïnes ont franchi une étape importante de leur errance. On attendra alors avec beaucoup d'intérêt le dernier volume, en espérant qu'il saura conclure comme il le faut cette excellente série.
03/03/2022 