Ga-Rei - La bête enchainée Vol.12 - Actualité manga

Ga-Rei - La bête enchainée Vol.12 : Critiques

Ga-Rei

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 24 Février 2012

Alors que Yomi a replongé vers les ténèbres, le plan d'annihilation de l'humanité se met en place. Aux quatre coins du globe, des Naraku se sont mise en place, concentrant la rancune des esprits malins. Bien qu'éveillés, ces gigantesques spectres attendent pourtant un dernier signal pour passer à l'acte... Quel sera le dernier déclencheur de ce plan d'extermination ? Profitant de ce répit, les membres de Jugondô rassemblent leurs dernières forces pour tenter de sauver la planète...

Voici enfin l'ultime opus de Ga-Rei, au terme d'une parution proche du marathon du fait d'une lourde politique éditoriale à deux tomes par an. Il aura donc fallu deux ans et demi pour atteindre ce douzième volume qui, comme l'on pourrait s'en douter, offre une conclusion particulièrement apocalyptique. Ga-Rei, c'est aussi l'histoire d'une série à la qualité en dent de scie, avec des défauts récurrents et les maladresses d'une première œuvre, mais qui a toujours réussi à se sublimer lors des passages les plus importants. Qu'en sera-t-il avec cette conclusion tant attendue pour les derniers lecteurs assidus ?

A dire vrai, le tome précédent a déjà balayé bien des révélations, et ce dernier tome s'oriente avant tout sur de l'action pure. Pourtant, on sentira poindre de-ci de-là quelques idées qui auraient pu tenir en quelques chapitres supplémentaires, notamment autour des vies antérieures d'un protagoniste bien discret. Pourtant, malgré la précipitation ambiante et l'ambiance chaotique, ces derniers chapitres se lisent avec une aisance très appréciable. Hajime Segawa va droit au but tout en sachant étaler les ultimes rebondissements jusqu'au grand dénouement, et offre quelques moments de grâce pour chacun de ses protagonistes, Byakuei et le Tanuki inclus !

Malgré une finalité simpliste opposant la lumière aux ténèbres et l'amour à la haine, le récit sait souvent sortir de son manichéisme pour prendre du recul sur les intentions de chacun. Les relations complexes unissant nos deux héroïnes antagonistes et leurs chevaliers servants respectifs agrémenteront habilement le fil de l'intrigue jusqu'à la libération finale, en pouvant même nous émouvoir par des sentiments simples, mais sincères.

Tout n'aura pas été exempt de défauts pour cette série, qui aura surtout été émoussée par son étalement sur la durée, mais cette conclusion ravira les lecteurs de la première heure dans son efficacité et dans le naturel qui s'en dégage. Ga-Rei est pleine de ces défauts qui donnent du charme aux choses, et cette finalité saura tirer les meilleurs aspects de la saga en en cachant les faiblesses. Une page se tourne pour Hajime Segawa, mais sa route continue avec Tokyo ESP, que l'on retrouvera dans quelques mois chez un autre éditeur. Ce n'est qu'un au revoir ?

Tianjun

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs