GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.5 - Actualité manga
GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.5 - Manga

GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.5 : Critiques

Great Teacher Onizuka GTO

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 04 Janvier 2018

Surnommée Toroko, Tomoko est une élève moquée par ses camarades. Particulièrement simple d'esprit et maladroit, elle sert de larbin à Miyabi, bien qu'elle voit en elle une véritable amie. Onizuka ne peut rester sans rien faire, il entre alors en scène pour faire briller son élève. Tirer le meilleur d'elle-même par un plan audacieux, c'est ce que le Great Teacher s’apprête à faire...


Chaque élève est un patient potentiel pour Onizuka, aussi ce cinquième tome s'intéresse au cas de Tomoko, une élève particulièrement naïve, mais aussi très moquée par ses camarades pour sa simplicité d'esprit et sa forte poitrine. Là où les tomes précédents traitaient les méthodes d'enseignement du professeur sur un ton à la fois décalé, mais générant souvent une petite morale, l'arc autour de Tomoko se montre très sérieux, peut-être même un peu trop. Le plan d'Onizuka a beau être délirant d'audace, les gags typiques du personnage sont beaucoup plus en retrait, la légèreté venant surtout du tempérament de Tomoko qui est rendue particulièrement attachante par sa naïveté. Le tout se montre touchant, mais différent des tomes précédents, ce qui ne l'empêche pas de rester divertissant. Néanmoins, on ne trouve pas cette petite touche qui rend le récit si unique, déjanté et digne de notre adoration pour Onizuka.


La suite du tome diffère légèrement puisqu’oppose notre professeur en herbe à son père ennemi. Non pas sa classe d'élèves turbulents, mais bien l'adulte. Entre les manigances d'Uchiyamada pour le faire expulser et la haine du professeur Teshigawara à son égard, Onizuka a de quoi en voir de toutes les couleurs. Assez paradoxale d'un côté quand le récit tente régulièrement de montrer du doigt la barrière entre adultes et adolescents, pour délivrer un message de compréhension mutuelle. Ici, chaque individu semble être un détraqué sexuel, pas le mieux pour développer correctement le message du récit, mais qui a le mérite d'apporter des situations particulièrement comiques autour de personnages imbus d'eux-mêmes, regardant de haut Onizuka et ses méthodes d'enseignement uniques.


Là où le chapitre sur Uchiyamada nous permet surtout de rire du sous-directeur, l'arc sur Teshigawara amène davantage de complications pour Onizuka, le mettant même dans une situation où, cette fois, il est difficile de le voir sortir indemne.


En somme, on est face à un volume qui réussit en termes de divertissement, mais qui s'avère peut-être moins savoureux que les opus précédents. Le passage sur Tomoko est plus doux et touchant, et la suite du récit reste très classique bien qu'elle amène correctement de nouvelles complications pour notre professeur en herbe. Le tome se lit sans déplaisir, mais en espère que GTO retrouvera sa fougue des tomes précédents dès l'opus suivant.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs