Fushigi Yugi - la légende de Gembu Vol.10 : Critiques

Fushigi Yugi Genbu Kaiden

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 06 Mars 2012

Trois ans. Cela fait trois ans que l’on attendait patiemment la suite de Gembu. C’est énorme, oui. Et en même temps, on ne l’attendait presque plus alors voir arriver ce tome dix c’est ... une surprise. On l’ouvre finalement, même si relire le précédent aura été une nécessité tant il est difficile de se souvenir d’une histoire entamée il y a trois ans. Et donc, Takiko est revenue dans le livre après un passage dans son monde, où on l’a demandée en mariage, où elle s’est découvert atteinte de tuberculose ... Et là, Rimudo demande à la jeune fille de devenir sa femme, physiquement. Et donc d’abandonner sa virginité, autrement dit son éligibilité au poste de prêtresse du monstre sacré. Alors oui, elle refuse et même si cela leur brise le cœur, les deux jeunes gens doivent se contenter de rester une étoile et sa prêtresse. Jusqu’à la fin, puisqu’à présent tout le monde sait que Takiko va être offerte en sacrifice à Gembu une fois qu’il aura réalisé ses trois vœux. Mais cela ne décourage pas notre héroïne, qui repart à la conquête d’Hargas et de Tégu, qui à eux deux forment l’étoile Urumiya. C’est donc une immersion dans le palais qui commence, par l’intérieur pour certains, par l’extérieur pour d’autre.

On sent que l’histoire a gagné en maturité par bien des points. Déjà, l’auteur se tourne beaucoup vers le passé dans ce tome, expliquant la politique actuelle et les vieilles rancœurs comme elle ne l’avait jamais fait auparavant. Ensuite, la tâche devient plus difficile et Urumiya n’est pas prêt d’être convaincu, ce qui complique leur épopée tout en les amenant doucement vers, sans doute, le dernier acte de la série. Enfin, l’histoire d’amour se décale un peu et passe au second plan. On le voit bien quand Takiko et Rimudo laissent leurs sentiments de côté pour penser à leur mission, chose qu’auparavant l’auteur avait du mal à faire sans un retour constant sur leurs émotions. On s’intéresse très facilement au passé des personnages, notamment politiques, du manga. Tout comme on se passionne pour l’évolution de Tégu et la ténacité d’Hargas. On a vraiment hâte d’en savoir plus avec le prochain tome, mais il faudra sans doute l’attendre encore et encore. Dommage, parce que ce shojo est sans aucun doute celui qui se trouve être le plus mature de l’auteur. Et ce n’est pas peu dire, quand on voit toute sa carrière. Alors oui, après tout ce temps, Fushigi Yugi version Gembu nous séduit toujours autant, et même s’il manque encore un peu de suspense pour nous séduire totalement, Watase est indéniablement très bien partie pour réussir un shojo d’aventure avec une efficacité sans pareille.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs