Fûka Vol.10 - Actualité manga
Fûka Vol.10 - Manga

Fûka Vol.10 : Critiques

Fuka

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 12 Novembre 2018

Les quatre membres de The Fallen Moon ont fini par gagner leur pari pris avec leur patronne Saori Amaya: leur concert à la salle Q-East a été auréolé d'un certain succès, et ils peuvent enfin signer un contrat avec leur maison de disques. Mais le chemin reste long: alors que Mogmai affirme que Yû n'a pas encore le talent suffisant, et qu'Amaya refuse d'abord qu'ils participent au festival organisé par les Hedgehogs, tous les quatre comprennent que pour progresser ils n'ont pas 36 solutions: il leur faut s'entraîner et enchaîner les répétitions ! Mais un coup de pouce surprenant pourrait bien leur arriver tout droit d'Amérique...


Ce fameux coup de pouce, en la personne de la diva américaine Shelly Hornet, est probablement ce qu'il y a de moins convaincant dans ce dixième volume de Fûka. Alors que de réelles difficultés semblaient pouvoir enfin émerger face à nos héros, Kouji Seo nous refait le coup d'un énième coup de chance un peu trop bien huilé: la jolie diva américaine ayant flashé en 2 secondes sur eux il y a quelques tomes, la voici qui fait un petit peu de pub... Tout reste décidément un peu trop facile pour Yû et les autres dans leur ascension, et en plus de ça Shelly vient un peu plomber une petite partie du tome avec ses délires d'otaku et la pointe d'ecchi qu'elle amène dans les bains. Comme si une diva mondialement connue pouvait s'éclipser ainsi avec notre héros pour aller faire les boutiques d'Akihabara et barboter à poil dans les bains...


La série offre donc à nouveau certaines facilités... mais aussi quelques pointes de beauferie lourdingue (surtout concernant Nachi et Saori, autour de Sara), et des pointes coquines certes agréables à l'oeil, mais rarement bien intégrées. Pourtant, c'est assurément un tome intéressant que l'on a ici, en premier lieu pour les nouvelles avancées que Yu et ses trois compagnons connaissent. Ainsi, l'occasion leur est donnée d'enregistrer leur tout premier CD aux côtés d'Akane Mamiya, une ingénieure du son qui va très vite se révéler intransigeante, voire très sévère, dans ses propos... Est-ce que cela sera bénéfique pour le quatuor ? Tout porte à croire que oui ! Au-delà de la question du manque de charisme de Yu, Kouji Seo évoque vite, mais assez bien l'importance de la batterie dans la synchro et donc le fait que Yu et Nachi doivent à tout prix parfaitement jouer ensemble, ou encore le rôle d'accompagnatrice de Sara avec sa guitare. C'est d'ailleurs la belle guitariste brune qui voit le plus son rôle remis en question, et elle va devoir s'interroger sur sa manière de vouloir porter Yu vers la réussite, pour un résultat assez convaincant. De plus, l'arrivée d'Akane Mamiya permet d'éclairer encore de nouvelles choses: cette femme n'est pas n'importe qui, et elle va permettre des révélations assez intéressantes sur le passé de Saori Amaya, sur son lien compliqué avec les Hedgehogs, sur pourquoi elle a quitté son ancien label pour en créer un nouveau... C'est alors une tout autre facette de la patronne que l'on découvre. Une facette qui, au-delà des questions d'argent, la montre de manière plus passionnée et la nuance assez.


Au final, la série, malgré certaines petites dérives pouvant parfois devenir lourdes, s'enrichit assez bien avec ce tome, autant musicalement avec les avancées de The Fallen Moon, qu'au niveau de l'approfondissement de certains personnages. La dernière partie du tome, en préparant le terrain pour le festival (et où les fans de Seo pourront aussi dénicher un nouveau petit clin d'oeil à A town where you live), promet un 11e volume assez intense, on espère donc que ce sera le cas !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs