Front Mission - Dog Life and Dog Style Vol.9 - Actualité manga

Front Mission - Dog Life and Dog Style Vol.9 : Critiques

Front Mission - Dog Life and Dog Style

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 18 Juin 2013

L'équipe du Berger a neutralisé Walk on Fire et March for Freedom, et s'est désormais entièrement consolidée autour de son chef; Kai Tsuneki. La mission d'infiltration du commando se poursuit jusqu'à l'ex camp de prisonniers de Beauregard, à partir duquel nos héros vont pouvoir mettre au point la dernière phase de leur plan : atteindre le général des forces USN, et s'emparer de son ordinateur pour que Tamira y injecte un virus qui annihilera la défense wanzer ennemie...

En tout et pour tout, cet avant-dernier volume n'est rien d'autre qu'un flot quasiment continu d'action devant mener nos héros jusqu'au général... et Kai jusqu'à son frère, qu'il est désormais prêt à combattre jusqu'à la mort.
Pour en arriver jusque là, on peut toujours compter sur les dessins denses de C.H. Line, qui font volontiers dans le gore à plusieurs reprises, histoire de nous rappeler une énième fois l'horreur de la guerre, qui ne pourra jamais être menée sans se salir les mains. Comme souvent, le dessinateur fait donc bien son travail, même si l'on regrettera des raccourcis dans une mise en scène qui préfère en mettre plein les yeux plutôt que d'offrir des combats réellement orchestrés, et que l'on restera un peu frustré par certains passages qui s'étirent un peu trop pour pas grand chose, le passage dans l'eau en tête.

En dehors de cet impact visuel certain mais pas toujours nickel, on constate surtout que l'aspect basique de la dernière phase de la mission (atteindre le général/vaincre Shin) entraîne le récit dans une linéarité faite de quelques rares rebondissements trop prévisibles, voire même un petit brin illogiques : pourquoi laisser Tamira aller risquer sa vie au combat avec Harukiyo alors qu'elle est la clé de tout, et donc que si elle se fait tuer le plan d'injection de virus et joyeusement foiré ?

On prend donc un plaisir somme toute très primaire face à la déferlante d'action plutôt immersive et bourrine... mais à part ça, c'est assez vide et facile. Les auteurs privilégient ici un peu trop le grand spectacle, au risque de perdre en route la cohérence et le vrai portrait de guerre de leur série. En attendant de voir ce que nous réserve le dixième et dernier volume, qui, on l'espère, apportera une vraie conclusion et certaines explications manquantes (surtout autour du journaliste Inuzuka, totalement absent de ce tome).


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs