Freezing Vol.22 : Critiques

Pour porter ses nouveaux plans, Gengo Aoï recontacte l'une de ses collaboratrices du passé, un visage que l'on connaît déjà bien : Scarlett Ôhara, qui refait son apparition en ayant bien changé, et en emmenant avec elle un autre visage que l'on connaît aussi très bien et qui refait écho au dramatique projet E-Pandora. Seulement, Mlle Ôhara acceptera-t-elle si facilement de refaire équipe avec celui qui, selon elle, a détruit sa vie ? Pour la convaincre, le grand-père de Kazuya va devoir se révéler pleinement à elle...

Pendant ce temps, Kazuya se voit chargé d'une étrange mission par son grand-père : en compagnie de Satella, d'Ôka et de Lanna, il doit veiller sur les Pandora légendaires lors d'une sortie en ville. C'est l'occasion de cerner un peu mieux ces dernières, et notamment la dénommée Cassandra, sublime blonde qui semble cacher un passé assez dramatique... et qui sème le doute autant chez Kazuya, très intimidé devant elle, que chez Satella, qui voit notre héros rester très distant...

Entre les tourments amoureux de Satella, la brève découverte des Pandora légendaires, les nouveaux plans de Gengo qui se mettent en place et le retour de quelques visages que l'on apprécie de retrouver, on a un tome qui fait globalement office de transition, mais c'est encore un autre élément qui intrigue le plus en annonçant une suite riche en action : pour contrer Gengo, l'organisation Chevalier n'a plus d'autre choix que de rappeler son ancien président, Radox Phantomheim, qui se voit chargé d'une mission périlleuse : éliminer Gengo Aoï ! Pour cela, il devra compter sur un regroupement de 4 anciennes Pandora, les "Busters", réputé beaucoup plus fortes que la moyenne des Pandora, mais qui sont également beaucoup plus incontrôlables. Petty Reiner, Jessica Edwin, Isabella Lucas : 3 jeunes femmes à la réputation terribles, meurtrières de nourrissons ou de jeunes femmes, condamnées à la prison pour des centaines d'années... Le portrait qui en est fait se veut clairement inquiétant en présentant de vraies psychopathes, la pire étant sans doute la quatrième du lot, Sawatari Isuzu, qui a toujours su tourner les morts qu'elle a provoquées de manière à garder un casier judiciaire vierge. Forcément, ces demoiselles promettent une suite sombre et violente, mais en attendant, on reste clairement sur notre faim face à leur présentation, qui ne fait qu'enfoncer succinctement des clichés au burin sans réellement développer grand-chose (hormis la rivalité d'Isuzu avec Yi Suna).

Et puis, il règne la désagréable sensation que les auteurs rallongent la sauce et en font trop : après les Pandora, les E-Pandora, les Valkyries et les Pandora légendaires, voici les Busters... Quant aux tourments amoureux de Satella, on a l'impression de les avoir déjà vus un paquet de fois.

Attendons de voir ce qu'il découlera de tout ça.