Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 06 Septembre 2012
Une nouvelle page se tourne avec ce tome : la lutte entre les frères Miyazawa prend fin ici après le terrible combat qui a opposé Kiichi et Son-o.
Le tome s’ouvre donc sur la fin de cet affrontement fortement symbolique, cela va très vite, tout s’étant joué dans le tome précédent, un dernier échange de coup va sceller cette lutte dantesque. On ne reviendra pas sur le fait qu’on aurait préféré voir ce match comme ultime combat de la série, comme une superbe conclusion au titre, surtout après tout ce que l’auteur avait mis en place pour préparer le retour de Son-o, qui fut longtemps présenté comme l’artiste martial le plus accompli qui soit, l’homme ayant maitrisé toutes les arcanes… Voilà que des combattants plus menaçants, plus dangereux, apparaissent à la pelle… L’auteur semble ici utiliser une ficelle propre au shonen, une méthode discutable qui n’amène pas toujours que des bonnes choses.
Tant pis, il faudra accepter que Saruwatari en ait décidé autrement, et même si cette partie à des airs de « rallonge commerciale d’un titre qui marche », (l’auteur nous sortant des péripéties toujours plus tirées par les cheveux), la sauce prend encore pas trop mal.
Ainsi, comme dans n’importe quel shonen aux ficelles archi-classiques, l’auteur nous pond « quatre lieutenants » du yugenshinkage sortis de nul part, tous moins charismatiques les uns que les autres (à croire que c’est une volonté de l’auteur de les faire ressembler à rien tous les quatre…et il y arrive très bien…), se payant même le luxe au passage de prouver que la partie consacrée au « monsters war » ne servait strictement à rien.
Il est vrai que présenté comme ça, ça ne donne pas forcément envie, mais à la lecture cela a au moins le mérite de susciter la curiosité, et on ne peut s’empêcher d’attendre la confrontation de ces quatre adversaires aux quatre hommes du Nadashinkage. D’ailleurs s’il n’y a qu’une seule chose à retenir c’est cette image où tout le clan du Nadashinkage se rassemble autour de Kiichi, tous le reconnaissant enfin comme héritier légitime. Pour quiconque lit la série depuis Tough ne peut qu’être emporté par ce moment crucial et symbolique !
06/11/2013 