Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 21 Janvier 2019
Encore méconnue du public, Yû Yoshinaga se lance dans la carrière de mangaka avec Les Foudres de l’Amour, une romance scolaire. Cette romance qui a du connaître un certain succès dans son pays d’origine puisqu’elle s’est lancée dans une nouvelle série depuis peu. Terminé en cinq tomes et traitant un sujet banal, on attend bien de voir comment cette nouvelle auteure va nous faire accrocher à son histoire.
Une lycéenne ayant une vie monotone, qui fait et refait toujours la même chose, qui parle des mêmes sujets avec sa meilleure amie, qui passe tous les jours par le même chemin, jusque là c’est juste un copié-collé de tous ce que l’on peut déjà connaître. Son prénom ? Néné, elle a 16 ans et rentre du lycée. Sur sa route, elle nourrit quotidiennement un chat abandonné qu’elle appelle Kuro. Sauf que ce soir là, sur un malentendu, elle croisa la route de Hajimé, une rencontre qui va changé le court de sa vie.
Dès les premiers mots, les premiers regards, c’est le coup de foudre. Elle qui a un quotidien si nul (c’est le cas de le dire), va désormais voir rose. Le seul couac, c’est que ce jeune home semble plus âgé que Néné, après des recherches ou plus tard par une simple discution, elle apprend qu’il à 20 ans ! Soit 4 ans de plus. Qu’il va d’ailleurs lui faire ressentir puisqu’il l’a prend plus comme sa petite sœur que comme une « femme ». C’est à Néné de prouver qu’elle peut conquérir son premier coup de cœur.
D’abord la rencontre, celle qui est inévitable à chaque nouvelle histoire. Pour ensuite continuer sur un travail d’espion de la jeune fille qui veut retrouver l’homme qu’elle a croisé. Puis le trouver et venir jusqu’à sa fac. L’adoption du chat abandonné par Hajimé. Les trajets où elle se met à le croiser tous les jours, un emménagement dans l’immeuble d’à côté avec les balcons face à face… Cela fait déjà gros pour des premières pages ! Une pilule qui a du mal à passer. Étant donné qu’ils ne se connaissent pas et que maintenant elle arrive à le rencontrer presque à chaque instant, c’est du rapide.
Rapide, un mot qui colle parfaitement à la situation car elle ne manquera pas d’être de suite franche avec lui et de lui avouer ses sentiments. Niveau scénario, c’est clair et évident que l’auteure ne c’est pas prit la peine de jouer autour du pot. Dommage car même si cela se voit de plus en plus, les histoires d’un couple adolescent-adulte peuvent être, si elles sont bien construites, beaucoup plus intéressante à lire. Nous parlons d’un point de vu scénario. Et comme il n’y en a jamais assez, il a fallu que d’un coup, un lycéen parle à Néné, une première pour elle alors que pour nous c’est un « comme par hasard » ironique.
En se basant à présent plus sur les personnages, il est vrai qu’après l’acharnement qu’il y a eu dès le début on en a directement su plus sur les deux protagonistes. Yû Yoshinaga à décidé de rendre sa star principale très enfantine, une fille qui cherche à prouver qu’elle devient une femme et non une gamine comme elle est vue par tous. Néanmoins, très franche et ne passant pas par quatre chemins, elle dit tout ce qu’elle pense et révèle avoir de sacrées capacités en espionnage, au détriment de ses cours… Alors qu’Hajimé lui, est un vrai gentleman qui n’hésite pas à voler au secours de la fillette les deux fois où elle en a besoin. Studieux et très bosseur, il est à l’université et travail aussi au karaoké donc ce qui lui fait déjà une routine complète.
De petites incohérences se laissent apparaître au fil des pages. Comment se fait-il qu’il arrive à comblé son université, son travail, ses amis et que malgré ça, il croise tous les jours Néné ? C’est à ce moment là qu’on se rend compte qu’au final, l’auteure s’arrange pour faire aller le jeune homme lorsqu’elle n’a pas besoin de lui mais qu’il apparaît soudainement dès que la protagoniste pense à lui… A vrai dire, cette approche là, par un travail quasi inexistant, aurait pu être évitée.
Un point où on peut noter que le travail fourni est plus qu’honorable est le chara-design. On y retrouve certes les codes des shôjo mais il y a un petit plus qui est difficilement identifiable mais bien présent. Peu être est-ce lié à la sincérité des personnages ou plutôt par le contexte qui est mignon dans l’ensemble. Les expressions de visage ne sont pas trompeuses ! Néné peut changer d’état de planches en planches alors que Hajimé reste plutôt neutre, on ne le verra sous aucun prétexte triste ou énervé… Son visage reste une énigme contre ses pensées qui déferlent dans sa tête.
Panini reste sobre avec une couverture blanche où la protagoniste apparaît. Pas de quoi attirer l’œil… Ni de page couleur et un papier normal. On ne peut pas dire que l’investissement est super présent.
Une lycéenne ayant une vie monotone, qui fait et refait toujours la même chose, qui parle des mêmes sujets avec sa meilleure amie, qui passe tous les jours par le même chemin, jusque là c’est juste un copié-collé de tous ce que l’on peut déjà connaître. Son prénom ? Néné, elle a 16 ans et rentre du lycée. Sur sa route, elle nourrit quotidiennement un chat abandonné qu’elle appelle Kuro. Sauf que ce soir là, sur un malentendu, elle croisa la route de Hajimé, une rencontre qui va changé le court de sa vie.
Dès les premiers mots, les premiers regards, c’est le coup de foudre. Elle qui a un quotidien si nul (c’est le cas de le dire), va désormais voir rose. Le seul couac, c’est que ce jeune home semble plus âgé que Néné, après des recherches ou plus tard par une simple discution, elle apprend qu’il à 20 ans ! Soit 4 ans de plus. Qu’il va d’ailleurs lui faire ressentir puisqu’il l’a prend plus comme sa petite sœur que comme une « femme ». C’est à Néné de prouver qu’elle peut conquérir son premier coup de cœur.
D’abord la rencontre, celle qui est inévitable à chaque nouvelle histoire. Pour ensuite continuer sur un travail d’espion de la jeune fille qui veut retrouver l’homme qu’elle a croisé. Puis le trouver et venir jusqu’à sa fac. L’adoption du chat abandonné par Hajimé. Les trajets où elle se met à le croiser tous les jours, un emménagement dans l’immeuble d’à côté avec les balcons face à face… Cela fait déjà gros pour des premières pages ! Une pilule qui a du mal à passer. Étant donné qu’ils ne se connaissent pas et que maintenant elle arrive à le rencontrer presque à chaque instant, c’est du rapide.
Rapide, un mot qui colle parfaitement à la situation car elle ne manquera pas d’être de suite franche avec lui et de lui avouer ses sentiments. Niveau scénario, c’est clair et évident que l’auteure ne c’est pas prit la peine de jouer autour du pot. Dommage car même si cela se voit de plus en plus, les histoires d’un couple adolescent-adulte peuvent être, si elles sont bien construites, beaucoup plus intéressante à lire. Nous parlons d’un point de vu scénario. Et comme il n’y en a jamais assez, il a fallu que d’un coup, un lycéen parle à Néné, une première pour elle alors que pour nous c’est un « comme par hasard » ironique.
En se basant à présent plus sur les personnages, il est vrai qu’après l’acharnement qu’il y a eu dès le début on en a directement su plus sur les deux protagonistes. Yû Yoshinaga à décidé de rendre sa star principale très enfantine, une fille qui cherche à prouver qu’elle devient une femme et non une gamine comme elle est vue par tous. Néanmoins, très franche et ne passant pas par quatre chemins, elle dit tout ce qu’elle pense et révèle avoir de sacrées capacités en espionnage, au détriment de ses cours… Alors qu’Hajimé lui, est un vrai gentleman qui n’hésite pas à voler au secours de la fillette les deux fois où elle en a besoin. Studieux et très bosseur, il est à l’université et travail aussi au karaoké donc ce qui lui fait déjà une routine complète.
De petites incohérences se laissent apparaître au fil des pages. Comment se fait-il qu’il arrive à comblé son université, son travail, ses amis et que malgré ça, il croise tous les jours Néné ? C’est à ce moment là qu’on se rend compte qu’au final, l’auteure s’arrange pour faire aller le jeune homme lorsqu’elle n’a pas besoin de lui mais qu’il apparaît soudainement dès que la protagoniste pense à lui… A vrai dire, cette approche là, par un travail quasi inexistant, aurait pu être évitée.
Un point où on peut noter que le travail fourni est plus qu’honorable est le chara-design. On y retrouve certes les codes des shôjo mais il y a un petit plus qui est difficilement identifiable mais bien présent. Peu être est-ce lié à la sincérité des personnages ou plutôt par le contexte qui est mignon dans l’ensemble. Les expressions de visage ne sont pas trompeuses ! Néné peut changer d’état de planches en planches alors que Hajimé reste plutôt neutre, on ne le verra sous aucun prétexte triste ou énervé… Son visage reste une énigme contre ses pensées qui déferlent dans sa tête.
Panini reste sobre avec une couverture blanche où la protagoniste apparaît. Pas de quoi attirer l’œil… Ni de page couleur et un papier normal. On ne peut pas dire que l’investissement est super présent.
Pour conclure, les Foudres de l’Amour reste encore très brouillon dans l’ensemble. On espère que par la suite le train calme son allure et soit plus réfléchi car pour l’instant nous lisons juste une simple enfilade de clichés. Néanmoins les protagonistes sont tout de même attachant, une base sur laquelle nous nous rattachons pour continuer cette œuvre.