Flame of Recca Vol.1 : Critiques

Flame of Recca est le premier titre de Nobuyuki Anzai, dont le second titre Mär a fait plus de bruit en France que le présent titre. Ce titre nous conte l’histoire d’un jeune garçon qui se prend pour un ninja depuis toujours et qui apprend qu’il en est véritablement un, dernier représentant d’une grande lignée, le clan Hokage dont il aurait du devenir l’héritier, et en tant que chef de clan, il est un maître du feu, c’est à dire qu’il peut matérialiser une flamme, et dans son cas ce sera un dragon (plusieurs par la suite)

Flame of Recca est un shonen tout ce qu’il y a de plus classique, il n’y a absolument rien d’original dans ce manga, un héros, courageux et tenace, un peu idiot, ses premiers adversaires deviendront ses alliés pour affronter des adversaires toujours plus redoutables, le tout entrecoupé d’entraînement pénible pour repousser ses limites, sans oublier le fameux tournoi… et pourtant ce manga est très attachant.

Anzai ne se montre pas très original avec ce titre, on tombe dans tous les cliches du shonen, il copie sans vergogne ses aînés, Togashi et son Yuyu Hakusho le premier, à ce niveau là c’est presque du plagiat (mais Togashi lui même étant un plagieur après tout…), le tournoi de Flame of Recca, grand classique des shonens, est calqué sur celui de Yuyu Hakusho, référence incontournable du shonen, mais il ne faut pas arrêter son opinion là dessus.
Ce qui est fabuleux dans ce manga somme toute assez long (33 volumes quand même) et comme beaucoup d’autres mangas, on peut le découper en plusieurs parties, mais tout reste lié par un fil rouge du début à la fin, l’affrontement contre les Uruhas et Koran Mori.
La première partie consiste en une petite introduction, mais très vite, en rentre dans le vif du sujet, dés les premiers chapitres, la trame qui conduit jusqu’au volume 33 débute. C’est aussi ce qui fait la force de ce manga, on va direct à l’essentiel.
Le graphisme de ce premier tome est très limité, les décors sont vides, ça ressemble presque à du shojo, les personnages n’ont pas encore trouvé leur style (et Anzai non plus d’ailleurs), Domon le premier qui est très vilain pour le moment, mais la marge de progression de l’auteur va être impressionnante, il ne faut pas donc pas bloquer sur ça, ce n’est après tout qu’un premier volume d’une première série !

Pour je ne sais quel raisons, ce manga est assez méconnu, sous estimé, voir décrié, et j’en connais qui n’ont pas laissé de chances à ce manga, et c’est très dommage, ce shonen en vaut largement des plus connu (qui a dit Kyo et Bleach ?)
Le graphisme assez laid au départ s’améliore de volume en volume pour être vraiment très agréable à la fin ! Laissez une chance à cette série !!

Le premier volume constitue une bonne entrée en matière, très classique, mais il plante le décor convenablement, bon il est clair qu’il ne nous retourne pas non plus, mais en on sort en se disant « après tout pourquoi pas ? »