Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 01 Septembre 2021
Inédite en France jusqu'à cette année, Minami Ohsaka est une mangaka qui officie pourtant dans le hentai depuis une dizaine d'années au Japon, et qui a à son actif quelques recueils. Paru dans son pays d'origine en 2018 aux éditions Issuisya sous le titre Kogare Tsuma, Haha Ijiri, Femme brûlante, mère aimante est paru dans notre langue chez Hot Manga en juillet dernier, est donc la première publication française de la mangaka, et est un recueil que l'autrice présente elle-même comme un peu particulier dans sa carrière.
Un peu particulier, car la plupart des histoires (cinq au total) font clairement dans l'immoralité, dans l'adultère voire dans l'inceste de façon assumée, un peu à l'image de ce que l'auteur Doumou avait également proposé dans La chaleur de l'amour, un recueil lui aussi lui aussi paru chez Hot Manga cet été.
Ainsi, la première histoire, s'étalant sur 4 chapitres pour un total de 70 pages, exploite-t-elle le décès du détestable patriarche d'une famille pour pousser sa descendance à la faute: pendant qu'un jeune garçon fait chanter sa tante pour profiter de son corps, il a l'occasion de voir (non sans plaisir) que sa propre mère est en train de passer du bon temps avec son beau-frère, au fil de certains secrets familiaux qui ressurgissent.
Durant 2 chapitres pour un total d'environ 35 pages, le deuxième récit nous immisce dans les tribulation d'un étudiant qui découvre que sa nouvelle voisine, une femme mariée dont l'époux est toujours en voyage, a un petit trou das son mur. L'occasion est idéale pour que le jeune homme se rince en permanence l'oeil, puisque cette femme passe sa vie à se masturber... mais ce trou dans le mur est-il vraiment là par hasard ?
Dans la troisième histoire, qui dure 3 chapitres pour une grosse cinquantaine de pages, une douce mère de famille entreprend d'éduquer sexuellement son rejeton, jusqu'à dépasser des limites normalement interdites.
Quant au quatrième récit, le temps de même pas 20 pages, il voit un adolescent ne pas résister à la tentation de faire l'amour à s amère, attachée sur son lit avec un bandeau sur les yeux, tandis qu'elle-même pense d'abord avoir son époux pour partenaire.
La dernière histoire, plus soft, nous fait suivre sur 20 pages, l'idylle d'un jeune aubergiste avec une nouvelle employée venue de l'étranger et passionnée par le Japon.
Avec cet ouvrage, Minami Ohsaka joue donc surtout sur des fantasmes tabous qu'elle n'hésite pas à mettre en scène de manière assez poussée (mais pas autant que Doumou dans La chaleur de l'amour), en jouant volontiers sur les différents aspects de cette immortalité, d'autant que certaines situations s'apparentent en plus à du viol. En somme, un contenu "sensible" qui fera fuit les uns et qui trouvera grâce aux yeux des autres... et où, dans tous les cas, l'autrice cherche à mettre en scène des femmes assez mûres jusque dans leurs formes généreuses. De par leur longueur généralement assez honnête, les différents récits profitent d'une contextualisation assez bonne, même si la mangaka ne rentre pas forcément dans beaucoup de détails. En revanche, même si l'on appréciera une certaine variété dans les postures et les angles, il est vraiment dommage que la mangaka n'ait pas diversifié un peu plus ses personnages féminins : c'est bien simple, les quatre héroïnes de ses trois premières histoires se ressemblent énormément, que ce soit dans leurs cheveux, leur visage ou leurs courbes. Un fait que Minami Ohsaka constate elle-même dans sa postface.
Et puisque l'on parle de postface, n appréciera que l'autrice nous en offre une assez longue, revenant également un peu sur les coulisses de son oeuvre, en plus d'également avoir écrit une petite postface supplémentaire dédiée au public français !
Pour le reste, l'édition proposée par Hot Manga s'avère très satisfaisante, entre une bonne qualité de papier et d'impression, la présence de 8 premières pages en couleurs, et une traduction très honnêtes d'Yves Bohmler.
Un peu particulier, car la plupart des histoires (cinq au total) font clairement dans l'immoralité, dans l'adultère voire dans l'inceste de façon assumée, un peu à l'image de ce que l'auteur Doumou avait également proposé dans La chaleur de l'amour, un recueil lui aussi lui aussi paru chez Hot Manga cet été.
Ainsi, la première histoire, s'étalant sur 4 chapitres pour un total de 70 pages, exploite-t-elle le décès du détestable patriarche d'une famille pour pousser sa descendance à la faute: pendant qu'un jeune garçon fait chanter sa tante pour profiter de son corps, il a l'occasion de voir (non sans plaisir) que sa propre mère est en train de passer du bon temps avec son beau-frère, au fil de certains secrets familiaux qui ressurgissent.
Durant 2 chapitres pour un total d'environ 35 pages, le deuxième récit nous immisce dans les tribulation d'un étudiant qui découvre que sa nouvelle voisine, une femme mariée dont l'époux est toujours en voyage, a un petit trou das son mur. L'occasion est idéale pour que le jeune homme se rince en permanence l'oeil, puisque cette femme passe sa vie à se masturber... mais ce trou dans le mur est-il vraiment là par hasard ?
Dans la troisième histoire, qui dure 3 chapitres pour une grosse cinquantaine de pages, une douce mère de famille entreprend d'éduquer sexuellement son rejeton, jusqu'à dépasser des limites normalement interdites.
Quant au quatrième récit, le temps de même pas 20 pages, il voit un adolescent ne pas résister à la tentation de faire l'amour à s amère, attachée sur son lit avec un bandeau sur les yeux, tandis qu'elle-même pense d'abord avoir son époux pour partenaire.
La dernière histoire, plus soft, nous fait suivre sur 20 pages, l'idylle d'un jeune aubergiste avec une nouvelle employée venue de l'étranger et passionnée par le Japon.
Avec cet ouvrage, Minami Ohsaka joue donc surtout sur des fantasmes tabous qu'elle n'hésite pas à mettre en scène de manière assez poussée (mais pas autant que Doumou dans La chaleur de l'amour), en jouant volontiers sur les différents aspects de cette immortalité, d'autant que certaines situations s'apparentent en plus à du viol. En somme, un contenu "sensible" qui fera fuit les uns et qui trouvera grâce aux yeux des autres... et où, dans tous les cas, l'autrice cherche à mettre en scène des femmes assez mûres jusque dans leurs formes généreuses. De par leur longueur généralement assez honnête, les différents récits profitent d'une contextualisation assez bonne, même si la mangaka ne rentre pas forcément dans beaucoup de détails. En revanche, même si l'on appréciera une certaine variété dans les postures et les angles, il est vraiment dommage que la mangaka n'ait pas diversifié un peu plus ses personnages féminins : c'est bien simple, les quatre héroïnes de ses trois premières histoires se ressemblent énormément, que ce soit dans leurs cheveux, leur visage ou leurs courbes. Un fait que Minami Ohsaka constate elle-même dans sa postface.
Et puisque l'on parle de postface, n appréciera que l'autrice nous en offre une assez longue, revenant également un peu sur les coulisses de son oeuvre, en plus d'également avoir écrit une petite postface supplémentaire dédiée au public français !
Pour le reste, l'édition proposée par Hot Manga s'avère très satisfaisante, entre une bonne qualité de papier et d'impression, la présence de 8 premières pages en couleurs, et une traduction très honnêtes d'Yves Bohmler.