Fall in love with my new boss - Actualité manga
Fall in love with my new boss - Manga

Fall in love with my new boss : Critiques

Osananajimi Joushi ni Fall in Love

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 09 Mai 2022

Mangaka active au Japon depuis 2014 dans le domaine du yaoi exclusivement, Tammy Hakoishi est publiée pour la première fois en France depuis fin avril, par les éditions Hana, avec l'un de ses plus récents récits: Fall in love with my new boss, une mini-série dont les 5 chapitres furent initialement prépubliés au Japon en 2019-2020 sous le nom Osananajimi Jôshi ni Fall in Love, au sein du magazine Mimosa des éditions Leed (le magazine de Nos jours heureux et Outsider Communication). L'unique volume est ensuite sorti dans son pays d'origine en avril de cette année-là, en étant agrémenté d'un petit chapitre bonus "épilogue" de 9 pages, pour un total faisant un peu moins de 170 pages.


Cette histoire débute alors qu'un jeune homme, Sôta Tôno, est sur le point d'intégrer département du développement des ventes d'une entreprise spécialisée dans le bâtiment. Le positif, gentil et un peu candide garçon est bien décidé à donner le meilleur de lui-même dans ce tout premier travail de sa vie, mais est on ne peut plus étonné quand il découvre que son formateur et chef du département n'est autre que Tetsushi Mizusawa, son ami d'enfance un peu plus âgé que lui et tout premier amour secret, qu'il n'a pas vu depuis dix ans ! Mizusawa était un bon ami du grand frère de Tôno quand ce dernier était enfant, et il se montrait si bienveillant à son égard que notre héros l'a toujours porté en haute estime dans son coeur. Et si les retrouvailles pourraient d'abord paraître un peu dures puisque Mizusawa est très strict professionnellement et qu'il ne veut aucunement mêler travail et sentiments, tous deux vont pouvoir remarquer les qualités de l'autre... jusqu'à ce que l'amour s'en mêle ?


L'autrice nous plonge donc ici dans un cadre d'entreprise dont elle tire efficacement parti pour dépeindre des salarymen en costume, à la fois beaux et élégants, qui raviront sûrement le lectorat au vu du trait assez fin, légèrement élancé et subtilement expressif. Et ce cadre de travail n'est pas là pour faire uniquement office de décor, puisque c'est essentiellement dans celui-ci que l'on va voir nos deux héros évoluer. Face à un Mizusawa assez rigoureux et sévère au travail, l'inexpérimenté commet forcément quelques petites bévues au départ. Et pourtant, touts deux vont bien voir les qualités évidente de l'autre, entre un Mizusawa sachant en réalité faire preuve de gentillesse tout en étant strict, et un Tôno qui semble avoir un don pour se montrer attentionné envers les autres, comme il le montrera en réconciliant deux collègues qui se disputent ou en remarquant les soucis de la dénommée Kondô.


Ce cadre professionnel est donc très honnêtement exploité pour servir le récit et son immersion, ce qui est d'autant plus appréciable que l'oeuvre reste plutôt courte. Et en s'appuyant là-dessus, Tammy Hakoishi a également tout le loisir de dépeindre les évolutions sentimentales des deux personnages principaux, le tout dans un ton résolument léger voire même parfois assez amusant (à l'image de la façon dont le si sérieux Mizusawa analyse ses propres sentiments !) que la narration très centrée sur le doux Tôno renforce encore. Alors, Tôno saura-t-il faire part de ses sentiments comme il faut, et parviendra-t-il avant cela à bien les comprendre pour savoir s'il s'agit bien d'amour ? Et concernant Mizusawa, peut-il voir Tôno comme un possible amour, our este-t-il à ses yeux comme un petit frère à protéger ? Et saura-t-il trouver comment se comporter avec lui, étant donné qu'il est à la fois un ami d'enfance et son subordonné ? Les réponses coulent de source, évidemment, mais l'ensemble est suffisamment bien mené pour convaincre et séduire sans souci.


Jusqu'à l'habituelle scène érotique finale puis l'épilogue, Fall in love with my news boss se révèle être un bon petit récit sans grosse prétention mais très agréable et bien mené. De quoi donne envie de découvrir d'autres oeuvres de cette autrice en France !


Concernant l'édition française, on a droit à une qualité de papier et d'impression très honnête, comme très souvent chez l'éditeur, ainsi qu'à une jaquette proche de l'originale japonaise, à une première page en couleurs, à un lettrage soigné, et à une traduction claire d'Amandine Martel.



Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction