Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 05 Février 2019
Après avoir vaincu Falk'ho, un autre Seraphim, beaucoup plus imposant et aux motivations mystérieuses, fait irruption. Au même moment, les forces de Solaris lancent un assaut contre la gigantesque créature, comme une déclaration de guerre au monde des cieux. Mais le danger ne vient ni de Solaris ni du Seraphim, mais bien de cette étrange entité muette à la puissance dévastatrice... Notre fine équipe n'aura d'autre choix que de fuir, et atterrira sur une île céleste, ancienne prison désormais délabrée, où le danger est omniprésent.
Romain Lemaire ne laisse pas vraiment son lecteur souffler sur ce deuxième volume, et enchaîne les péripéties pour Neer et sa bande. Tout comme le premier tome, c'est une suite particulièrement rythmée qui nous est offerte, force incontestable de la série. Difficile de s'ennuyer tant l'aventure est sujette à de nombreux déboires, ce qui permet à l'auteur d'explorer plus en profondeur son univers. Car maintenant que le lecteur se familiarise un peu plus avec le monde d'Everdark, le récit démontre une générosité assez folle pour le décortiquer, ne jamais rester dans un même décor, et présenter toujours plus de personnages.
Le piège d'un tel schéma aurait été de perdre le lecteur, si la formule n'avait pas été correctement gérée. Ce qui n'est pas le cas dans ce second tome puisque, bien que de nouveaux pans de l'univers nous soient montrer, l'équilibre est correctement géré et l'auteur ne nous en dit ni trop, ni trop peu. Au contraire, la cadence est idéale pour rendre le titre encore plus riche, tandis que s'installent en filigrane bien des mystères et sous intrigues. On notera alors une narration qui ne prend jamais le lecteur pour un idiot : pas de monologue pour expliquer en long et en large chaque terme ou chaque mécanique d'Everdark, ceux-ci sont peaufinés au fil du temps, l'exemple type étant celui des Spiriter. Évidemment, il reste encore pas mal de zone d'ombre, notamment au sujet de Neer qui cache encore son passé comme ses objectifs, mais il ne fait nuls doutes que ce seront les tomes suivants qui apporteront des explications, et que les divers éléments scénaristiques du titre seront sans doutes décortiqués par la suite.
Alors, on se plonge efficacement dans cette suite qui se montre particulièrement dense, y compris en scènes d'action. En plus de gérer correctement ses personnages, l'auteur offre des combats intenses et particulièrement spectaculaires, tout en restant lisibles. Certaines idées sont particulièrement inspirées tandis que d'autres renvoient aux classiques du genre, influences dont ne semble pas se cacher l'artiste, le tout se mariant particulièrement à son style, Romain Lemaire aimant jongler entre les épaisseurs de trait pour nourrir la dimension spectaculaire de ses scènes d'action.
Romain Lemaire ne laisse pas vraiment son lecteur souffler sur ce deuxième volume, et enchaîne les péripéties pour Neer et sa bande. Tout comme le premier tome, c'est une suite particulièrement rythmée qui nous est offerte, force incontestable de la série. Difficile de s'ennuyer tant l'aventure est sujette à de nombreux déboires, ce qui permet à l'auteur d'explorer plus en profondeur son univers. Car maintenant que le lecteur se familiarise un peu plus avec le monde d'Everdark, le récit démontre une générosité assez folle pour le décortiquer, ne jamais rester dans un même décor, et présenter toujours plus de personnages.
Le piège d'un tel schéma aurait été de perdre le lecteur, si la formule n'avait pas été correctement gérée. Ce qui n'est pas le cas dans ce second tome puisque, bien que de nouveaux pans de l'univers nous soient montrer, l'équilibre est correctement géré et l'auteur ne nous en dit ni trop, ni trop peu. Au contraire, la cadence est idéale pour rendre le titre encore plus riche, tandis que s'installent en filigrane bien des mystères et sous intrigues. On notera alors une narration qui ne prend jamais le lecteur pour un idiot : pas de monologue pour expliquer en long et en large chaque terme ou chaque mécanique d'Everdark, ceux-ci sont peaufinés au fil du temps, l'exemple type étant celui des Spiriter. Évidemment, il reste encore pas mal de zone d'ombre, notamment au sujet de Neer qui cache encore son passé comme ses objectifs, mais il ne fait nuls doutes que ce seront les tomes suivants qui apporteront des explications, et que les divers éléments scénaristiques du titre seront sans doutes décortiqués par la suite.
Alors, on se plonge efficacement dans cette suite qui se montre particulièrement dense, y compris en scènes d'action. En plus de gérer correctement ses personnages, l'auteur offre des combats intenses et particulièrement spectaculaires, tout en restant lisibles. Certaines idées sont particulièrement inspirées tandis que d'autres renvoient aux classiques du genre, influences dont ne semble pas se cacher l'artiste, le tout se mariant particulièrement à son style, Romain Lemaire aimant jongler entre les épaisseurs de trait pour nourrir la dimension spectaculaire de ses scènes d'action.
En résulte une suite plus que prenante, qui parvient à faire décoller l'univers sans jamais perdre le lecteur, le tout appuyé par des scènes de combat savoureuses visuellement. Après deux tomes, forc est de constater que l'auteur est sur une très bonne lancée avec Everdark. On attendra alors la suite avec une grande et belle curiosité.
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