Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 12 Août 2009
Suite et fin de l’opposition entre les Exécuteurs et le club de Juken, un affrontement qui aura tout de même duré l’équivalent de deux tomes entiers ! Ici, on découvre un Soichiro Nagi qui, bien que semblant inconscient, se relève et fait preuve d’une énergie prodigieuse. De quoi montrer qu’au-delà du petit bagarreur, un pouvoir mystérieux semble dormir en lui… mais l’heure ne pouvant pas être déjà au combat final, les ardeurs des deux combattants sont calmés, et les combats reportés à une prochaine fois. On découvre également les fêlures internes d’un Mitsuomi qui cache ses faiblesses face à son clan, et le personnage de Bunshichi Tawara, qui fait le médiateur entre les deux clans, semblant en connaître toutes les histoires…
Par la suite, les personnages retournent à l’institut et l’ambiance a quelque peu changé. Pourtant, on est heureux de découvrir un peu le système qui régit l’établissement (le rôle des Exécuteurs, les profs,…), ce qui faisait grandement défaut au premier tome. L’auteur semble d’ailleurs avoir soudainement envie de dévoiler les clés de l’intrigue en amorçant en fin de tome un flashback sur les évènements passés deux ans plus tôt, et lance de nouvelles énigmes avec le réveil d’un sabre étrange, le Reiki. Au final, ce tome est très riche en quantité d’évènements, mais leur qualité est assez inégale. Si l’on apprécie de voir le jeu des relations entre les personnages se clarifier (encore que la narration ne soit pas toujours à la hauteur), quelques scènes font preuve d’une certaine gratuité, notamment lorsque Mistuomi pulvérise un taureau à mains nues… un nouvel excès de grandiloquence pour montrer la puissance et le caractère impitoyable du personnage ?
Malgré de nombreuses révélations, ce tome perd tout de même en intensité par rapport aux précédents, du fait d’une narration parfois complexe. Mais il faut dire que l’édition de Panini accuse malheureusement de cruelles lacunes : certaines tournures de phrases laissent le lecteur perplexe, il y a quelques coquilles et on se demande si les traducteurs ne sont pas mélangés les pinceaux parfois entres les deux sœurs Natsume… de plus on peut noter quelques problèmes d’encrage qui viennent gâcher les planches, qui restent néanmoins toujours aussi somptueuses. Après une succession de combats haletants, ce quatrième volume accuse une baisse de rythme et se présente comme une transition. Pourtant, les pistes amenées dans ce tome et l’ouverture d’un flashback que l’on espère conséquent augurent du meilleur pour la suite de la série.
Tianjun
Par la suite, les personnages retournent à l’institut et l’ambiance a quelque peu changé. Pourtant, on est heureux de découvrir un peu le système qui régit l’établissement (le rôle des Exécuteurs, les profs,…), ce qui faisait grandement défaut au premier tome. L’auteur semble d’ailleurs avoir soudainement envie de dévoiler les clés de l’intrigue en amorçant en fin de tome un flashback sur les évènements passés deux ans plus tôt, et lance de nouvelles énigmes avec le réveil d’un sabre étrange, le Reiki. Au final, ce tome est très riche en quantité d’évènements, mais leur qualité est assez inégale. Si l’on apprécie de voir le jeu des relations entre les personnages se clarifier (encore que la narration ne soit pas toujours à la hauteur), quelques scènes font preuve d’une certaine gratuité, notamment lorsque Mistuomi pulvérise un taureau à mains nues… un nouvel excès de grandiloquence pour montrer la puissance et le caractère impitoyable du personnage ?
Malgré de nombreuses révélations, ce tome perd tout de même en intensité par rapport aux précédents, du fait d’une narration parfois complexe. Mais il faut dire que l’édition de Panini accuse malheureusement de cruelles lacunes : certaines tournures de phrases laissent le lecteur perplexe, il y a quelques coquilles et on se demande si les traducteurs ne sont pas mélangés les pinceaux parfois entres les deux sœurs Natsume… de plus on peut noter quelques problèmes d’encrage qui viennent gâcher les planches, qui restent néanmoins toujours aussi somptueuses. Après une succession de combats haletants, ce quatrième volume accuse une baisse de rythme et se présente comme une transition. Pourtant, les pistes amenées dans ce tome et l’ouverture d’un flashback que l’on espère conséquent augurent du meilleur pour la suite de la série.
Tianjun