Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 22 Février 2013
Sora a disparu dans les vagues de l'océan, laissant au bord de l'eau une Ruka qui a assisté à toute la scène. mais la jeune fille sent que quelque chose a changé en elle : Sora est toujours là, à travers la minuscule météorite qu'il a glissé dans le corps de la jeune fille. Depuis, Ruka se sent irrémédiablement attirée par le grand large, les profondeurs sous-marines, et c'est accompagnée de Jim et d'Umi, tout aussi intrigués, qu'elle embarque sur l'océan...
Sora n'est plus là physiquement, mais accompagne de plus près que jamais Ruka. L'atmosphère se fait plus mystérieuse que jamais, et le grand large toujours plus fascinant, attirant à lui la jeune fille, qui s'y retrouve plongée pour mieux assister à une nouvelle énigme fantastique et fascinante : tandis qu'elle s'enfonce de plus en plus dans l'eau en suivant Umi, la jeune fille découvre de plus en plus profondément la mémoire des deux enfants de la mer, mais voit aussi ressurgir des secrets bien enfouis du passé de Jim et d'Anglade, liés à Sora et Umi.
C'est dans une ambiance indescriptible, tout simplement grandiose, immersive et envoûtante, que se dévoilent sous la forme d'un film aquatique de nombreuses informations sur les personnages, sur leur passé, sur leur motivations, sur ce qui les pousse à agir tel qu'ils le font aujourd'hui. Et chacun y gagne.
L'océan n'a sans doute jamais été aussi fascinant dans un manga. Croquées avec brio par l'auteur, les étendues marines et sous-marines fascinent de par leur immensité, leur aspect interminable et les créatures qui les habitent, créatures que Daisuke Igarashi croque avec toujours autant de précision. Les plans larges s'enchaînent, tandis que la mer, gardienne ancestrale et quasi mystique de tous les secrets, dévoile de plus en plus ses richesses liées à nos héros, à sa nature originelle ou à sa faune.
Sur un ton résolument naturaliste, dans une ambiance plus captivante que jamais, Daisuke Igarashi nous régale donc en nous invitant dans un voyage qui n'a pas fin de nous étonner, comme le laisse entrevoir une fin de volume ambitieuse.