End Star Communication Vol.2 - Actualité manga

End Star Communication Vol.2 : Critiques

Hate no Shoutsûshin

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 31 Janvier 2024

Propulsé de force sur la planète Mosry, une succursale du Bureau du Fin Fond de l'Univers, pour y servir d'employé pendant dix longues années, Marko n'a qu'un seul désir: rentrer sur Terre, revoir sa bien-aimée et retrouver sa vie d'avant. Hélas, son plan de fuite est un échec complet, et à son réveil il a la surprise de découvrir un trou béant dans sa poitrine... alors, comment donc peut-il être encore en vie ?

La fin de l'emballant premier volume d'End Star Communication nous laissait sur cette scène invraisemblable, autour de la quelle les explications arrivent très rapidement de la part de Chef: le coeur de notre héros a été chapardé par le yolwanga, un étrange poisson nageant de planète en planète, mais ce n'est pas pour autant que Marko va en mourir... ou en tout cas, pas tout de suite. En effet, personne ne peut mourir pendant ses années de service, car quiconque perd la vie est immédiatement ressuscité. Seulement, à l'issue de ses dix années de service, Marko succombera bel et bien si, d'ici là, il ne retrouve pas son coeur, et mine de rien cela amène un enjeu supplémentaire assez intéressant dans le parcours du jeune homme. Un parcours dont il sait désormais qu'il ne peut y échapper, car il est tout bonnement impossible de se soustraire aux dix années de service qui lui sont imposées. Et ça a beau lui miner encore le moral (forcément) puisqu'il est à des années-lumière (littéralement) des gens qu'il aime, il n'est pas tout seul: Chef comprend tout à fait son ressenti et aimerait l'aider comme il le peut, son nouvel entourage comme Maü ou Ray sont là pour l'accompagner comme de vrais amis... et à partir de là, tout sera question d'adaptation pour le jeune homme.

Cela passe, bien sûr, par différentes choses: des découvertes sur le background de certains visages (comme Nanagi, dont on découvre l'histoire dans les grandes lignes), les recherches pour essayer de retrouver le yolwanga, les missions de création et de protection des planètes, les visites sur différentes planètes pour y découvrir des choses parfois très surprenantes (mention spéciale à Qedel et à ses "maisons de poupées" très particulières), les études pour en apprendre davantage sur différents lieux, peuples et modes de vie... Au fil de tout ceci, Marko s'acclimate, et plus encore: il multiplie les découvertes, les rencontres et les expériences, si bien que son monde s'élargit toujours plus. Et pour porter tout ça, on peut toujours compter sur les nombreuse idées de design de Menota concernant les planètes, les peuples et les monstres.

A l'arrivée, on a droit à un deuxième tome aussi plaisant que le premier volume, car l'auteur, tout en restant fidèle à son concept et en l'exploitant efficacement pour offrir beaucoup d'inventivité visuelle, ne se limite pas à ça et amène quelque enrichissements et enjeux supplémentaires. Si vous avez accroché à l'univers plein d'imagination installé dans le tome 1, il n'y a aucune raison que cette suite vous déplaise, bien au contraire !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction